Projet D.I.

Projet D.I. est né de la volonté de Lionel Palun (électro-vidéaste) et de Delphine Dolce (danseuse) de confronter leurs pratiques dans le champ de l’improvisation. Projet D.I. est donc un duo. La volonté première est d’installer une relation de dialogue entre le corps et l’image où chacun des protagonistes a besoin de l’autre pour exister. Sans image pour l’éclairer, le corps ne peut être vu. Sans présence du corps, l’image ne peut se construire. A partir de cette proposition, une histoire commune peut se raconter. Projet D.I. est un duo où chacun des interlocuteurs improvise. Ce choix s’est imposé dès la conception du projet.

En se dégageant des problématiques de chorégraphie pour la danse et de réalisation pour l’image, c’est la beauté d’une relation sensible et fragile entre le corps et l’image qui est recherchée plutôt qu’un discours porté par une écriture. Nous avons la prétention de raconter une histoire nouvelle à chaque représentation, une histoire qui s’invente dans l’instant où chaque individu qui compose le public a la liberté d’introduire son propre imaginaire et ses propres références. Bien au-delà de la performance, c’est une expérience sensible unique et sans cesse renouvelée que nous visons et à laquelle nous invitons les spectateurs.

 

 

Fondé en 2004, le duo Projet D.I. a d’abord pris le temps d’expérimenter le cœur de sa relation, c’est à dire ce lien si particulier entre les images de Lionel (qui a fabriqué lui même son logiciel pour la vidéo improvisée) et la danse de Delphine.

En 2008, la recherche s’est tournée vers la scénographie, via une résidence au théâtre Prémol (Grenoble) et une collaboration avec les ateliers de la Ville de Grenoble.

Durant la saison 2009-2010, nous avons conduit une recherche ambitieuse sur le son, en suivant trois axes:
– La fabrication du son par le duo lui même, via le détournement sonore de l’image.
– Le travail avec un ou des musiciens improvisateurs, dans l’idée d’ouvrir le duo à une présence physique de la musique sur la scène.
– L’invitation à une compositrice à écrire, à partir de nos matériaux sonores, une partition que nous puissions par la suite interpréter lors de nos représentations.

La production du son à partir de l’image s’appuie sur un travail original d’expérimentation autour d’une transformation physique du signal vidéo en signal sonore. Nul processus informatique ici, juste un détournement des canaux habituels de transport de l’image et du son. Il en résulte une matière sonore dense, complexe, immédiatement réactive au moindre geste de la danseuse, en synchronisation parfaite avec le mouvement des images. Pour instrumentaliser cette matière Lionel Palun a développé des outils numériques spécifiques. Il s’est agi, via des patchs Max/Msp, de filtrer le bruit issu du signal vidéo, d’en extraire les informations liées au mouvement et de mettre en résonance ce bruit avec des modèles de synthèse instrumentale ou des instruments réels (en utilisant la vibration d’un haut-parleur). Ce travail, porté par le Centre Audiovisuel de Grenoble, s’est fait au travers de trois résidences (Espace 600 à Grenoble, Pot au Noir à St-Paul-lès-Monestier et Villard Reculas pour le Festival On n’arrive pas les mains vides).

Mais nous ne souhaitions pas limiter notre rencontre avec le son uniquement à la musique produite par notre dispositif. Pour explorer d’autres dynamiques du corps et de l’image il nous a paru capital de pratiquer avec des musiciens. C’est pourquoi nous avons mis en jeu notre duo avec trois musiciens, dans des temps séparés et dans des registres très différents. En collaboration avec Le Fil à St Étienne et la fabrique à Andrézieux-Bouthéon, nous avons rencontré successivement Gérald Chagnard (saxophones, mandoline, bricolages sonores), Hélène Peronnet (chanteuse mezzo-soprano) et Maxime Lavieville (musiques électroniques et improvisées). Trois formes sont nées, chacune singulière bien que traversant le même univers plastique. Après trois résidences à la fabrique, nous nous sommes tous retrouvés au Fil pour une semaine de résidence et une représentation.

Convaincus que cette matière sonore pouvait aussi être proposée à une compositrice pour qu’elle écrive à partir d’elle une partition que nous puissions interpréter par la suite, plusieurs semaines de résidences ont eu lieu avec Anne-Julie Rollet (musicienne et compositrice électroacousticienne). Nos matières se sont vues enregistrées, transformées, mises en résonance avec des instruments acoustiques, réinterprétées en direct, éclatées dans un espace de diffusion sans cesse mouvant. Ce travail s’est conclu sur la saison 2011-2012 par une pièce électroacoustique finalisée au Centre Chorégraphique National de Grenoble et présentée au festival d’Avignon 2012.

Projet D.I. a par ailleurs expérimenté des pratiques originales d’ateliers:
– le projet Hybridation avec le Centre Audiovisuel de Grenoble, où plusieurs personnes avec des handicaps moteurs forts ont pratiqué notre dispositif et ont développé autour de Projet D.I. une création propre.
– une école du spectateur avec l’Espace 600, où nous avons pu initier une centaine d’enfants (par groupe de dix) à notre travail en les immergeant dans notre dispositif. Ayant pu essayer ce rapport entre le corps, l’image et le son, l’empathie avec nous a été très forte pendant les représentations auxquelles ils ont assisté .

Creation 2004

Production :
Association 720 Digital
Le Fil – St Étienne

Soutiens :
Le Conseil Régional Rhône-Alpes
Le Conseil Général de l’Isère
La fabrique – Andrézieux-Bouthéon
Le Centre Audiovisuel de Grenoble
Le festival « On n’arrive pas les mains vides » – Villars Reculas
L’Espace 600 – Grenoble
Le Théâtre Prémol – Grenoble
Les ateliers de la ville de Grenoble
Le 102 – Grenoble

Press

  • FRANCE 3 - 1 Février 2008

    Reportage du magazine culturel TINTAM’ART de Damien Borrelly sur France 3 Grenoble.

  • Le Bruit du OFF - 22 juillet 2012

    Le corps de Delphine Dolce et les images de Lionel Palun tissent le fil d’une histoire commune.
    Une histoire où chacun des interlocuteurs improvise et impose ses mouvement au rythme d’une bande-son électro, créée à partir de la transformation physique du signal vidéo en signal sonore.

    Un projet d’expérimentation où la vidéo trouve (enfin!) sa juste place, l’image devient lumière et la danse évolue avec virtuosité à travers les reproductions constantes de sa même icône.

    Un pari réussi !

    Giulietta Romeo
    LABEL OFF ® : spectacle recommandé par lebruitduoff.com

  • DAUPHINÉ LIBÉRÉ - 12 JANVIER 2012

  • Patrick Verroust - 27 juin 2010

    J’ai assisté dans un lieu de résidence pour artiste « Au Pot au noir » dans le Vercors à une performance étonnante qui m’a semblé ouvrir la voie à un travail plasticien annonciateur d’une ère nouvelle dans l’expression chorégraphique. Il s’agit de projet DI porté par un duo,Delphine Dolce, danseuse, et Lionel Palun, électro-vidéaste. Il fabrique en improvisation , une création à la grammaire chaque fois renouvelée, qui unit dans des tableaux éphémères , une relation entre le corps , l’image virtuelle et les sons produits durant l’œuvre de création. Les trois sont indissociables. Le corps a besoin de l’image pour exister, l’image a besoin du corps. Le son est le flux mystérieux qui vient impulser l’élan créateur.
    Le spectacle avec son parti pris d’improvisation a quelques lourdeurs. J’ai eu du mal parfois à me situer, savoir si le réel était l’image virtuelle ou le corps chorégraphiant, les allers retours entre le réel et le virtuel déroutent au début. puis j’ai été aspiré par les jeux entre le corps et un rectangle de lumière , par les ombres et les éclairages , par les ellipses singulières du corps et de l’image par la relation étrange entre les bruits produits par le travail dont les sons viennent former des images, une étrange partition que des musiciens pourraient déchiffrer. J’ai perçu quelques moments magiques , en particulier quand l’image vient s’emparer du corps, le déstructurer,le désarticuler, l’emprisonner mais aussi l’agrandir l’emmener dans un univers infini. L’imaginaire s’éveille, alors, d’une façon , tellement novatrice qu’il a du mal à prendre forme à s’identifier à une image mentale connue mais qui a envie de naître. J’ai ressenti le besoin d’un langage de mots pour accompagner le travail en cours, pensées poétiques en gésine, mots portés et emportés par l’image, mots signifiés par une poésie sonore. L’étrange de l’affaire , est qu’au moment où je me débattais avec cette idée, cette envie ce désir, la danseuse s’est réappropriée la lumière domptant le virtuel , réaffirmant la primauté de son corps en tant qu’être. Elle s’est servi de la torche qui l’éclairait comme d’un micro pour articuler des mots muets qui ne voulaient ou ne savaient pas se dire. Cette confrontation entre le réel et le virtuel, entre le physique et le numérique est épuisante pour les deux acteurs, tout particulièrement,pour la danseuse bien sur. Ma culture est trop pauvre pour dire s’ils font un travail de pionniers ou s’ils suivent des voies déjà tracées. J’ai trouvé qu’il y avait des cousinages avec des films comme « OZ » « Paprika » « Summer Wars »
    Je n’ai pas le sentiment d’avoir assisté à un spectacle de danse, à une chorégraphie assistée par ordinateur mais plutôt d’avoir vu se créer sous mes yeux une œuvre d’art plastique. J’ai eu le sentiment de voir une entrée simple dans le monde visuel, sonore , virtuel tel qu’il est aujourd’hui. Leur démarche est simple, aux antipodes des performances torturées qui sont un peu tendance. Il y a quelques raisons à être mal dans sa peau mais quelquefois , cela à l’apparence d’un discours convenu. Leur performance signe une entrée subtile et simple à la fois dans un monde nouveau un univers définitivement, électro acoustique, nomade et numérique. Il l’apprivoise et le maitrise avec une fraicheur, que j’oserai, qualifiée d’adolescente. Je ne sais pas ce qu’ils deviendront mais je suis persuadé qu’une foule de créateurs vont s’engouffrer sur le chemin ainsi dessiné.
    Je pense depuis longtemps que les frontières entre salle de spectacle et centres d’art contemporains s’estompent que certaines créations seraient à jouer dans ces lieux dédiés aux arts plastiques.
    J’aime être dérangé par un spectacle. Nombre d’artistes jouent sur des fibres pas très nettes. Ils ont parfois raison, mais, derrière de beaux discours ils se situent ,quelquefois, à mes yeux dans la tradition des spectacle horrifiants de la foire du trône et de ses « freaks ». Le projet DI dérange, en douceur, parce qu’ils entrouvrent les fenêtres d’un monde bien présent mais qui reste à décrypter. Ils ont créé une forme éphémère qui pourrait ne jamais avoir de fin. Delphine Dolce et Lionel Palun ouvrent des horizons imaginaires que je soupçonnais, que je voulais voir naître, ils ont réussis à concrétiser chez moi des images mentales en jachère, je les en remercie.
    En plus ce soir là, la cuisinière qui officiait au « pot au noir » ce soir là offrit un repas indien succulent.

  • DANSER - juillet 2012

    PROJET D.I. A AVIGNON
    Projet D.I. est une belle performance danse et image improvisées du 7 au 25 juillet 2012 au festival d’Avignon 2012


Team

  • Lionel Palun

    Video artist
    Born in 1972 in Marseille, France.
    http://www.lionelpalun.com

    Lionel pursued a university education as a physician, qualifying as an engineer at the ENSPG (physics) and obtaining a phd from the UJF (in nano electronics). He worked for 2 years as a teacher and researcher in Grenoble at the LPSC (electronics). Following an encounter with contemporary dance, in particular with the work of the Pascoli company, he branched out into a singular research on the relationship between images and the stage, aiming to make this media an actor in its own right in the performing arts, on a par with dance, texts, sound and lighting.
    Lionel Palun is a co-founder of the Association 720 Digital, a member of Collégiale du 102, a member of the editorial committee of the quarterly magazine Revue & Corrigée and was on the board of directors of CitéDanse for 5 years.
    Since September 2017, Lionel Palun has been an associate artist at the Hexagone Scène Nationale Arts-Sciences de Meylan as part of a three-year residency funded by the Conseil Départemental de l’Isère.

    Duo and Improvisation:
    The core of his present research is a series of duos (generally improvised) that explore possible relationships between images and the other performing arts (Image/Dance, Image/Theatre, Image/Music, Image/Lighting, Video/Film…). The lightness of the duo makes it possible to combine the demands of a refined research with regular encounters with the public. These studies have enabled him to work with artists as diverse as Jérôme Noetinger, Will Guthrie, Riojim, Christophe Cardoen, Delphine Dolce and Dominique Lentin. That is where the alchemy that sustains his work developed.
    Art installations:
    Lionel Palun is regularly invited to present video and sound installations: Condition Publique in Roubaix, Nuit Blanche in Metz, Collectif Brouhaha…
    Video performance: Video performance is a tool for research and creative residencies in situ. It can either be a motor for starting the writing process or proposed as a singular form.
    Video creations:
    for dance and theatre pieces or concerts in collaboration with film directors, choreographers, musicians and collectives (Camel Zekri, Yann Lheureux, Frédéric Tentelier, Broadway, Pascal Mengelle, Cédric Marchal, Anne-Marie Pascoli,…) These video creations (written scores or improvisations) are an opportunity for artists to compare the written compositions of other artists.
    Sound creation: By physically diverting a video signal, he develops original digital tools in order to project the video signal into the speakers …
    Workshops and educational presentations:
    He regularly leads workshops for different audiences: Fine arts students, primary schools (Lumix project with Association Muzzix) and community centres. He also ran a course of mise en scene and an introduction to light images for Kaléidoscope, a project for the Opera de Lyon.
    Software design:
    Besides mastering the professional tools of digital imagery and multimedia, his university education and work led him to developing his own software programme, In Videre for creating and diffusing images. This programme is both a tool for video production and an original instrument for improvisation and video performances.

    Shows and Performances:

    Double Jeu, Sophie Agnel, Lionel Palun, duo piano&vidéo tout public, 2018-…
    Cartographie des oublis, La Barque Théâtre, Frédéric Tentelier,théâtre musical, 2016-…
    Now ∞, Sophie Agnel, Lionel Palun, duo piano&vidéo, 2015-…
    Fast Radio Burst, Patrick Guionnet, Quentin Conrate, Lionel Palun, concert pour postes de radios, 2015-…
    The pipes, the pipes, Donal Dineen, Lionel Palun, Guillermo Carrion, Padraig McGovern, Leonard Barry, Maitiu O Casaide, vidéo, peinture et trio de cornemuses , 2015-…
    La Lobaye, Camel Zekri, Lionel Palun, Prosper Kota, Jean-Pierre Mongoa, Orchy Nzaba, une rencontre avec des pygmées centrafricains, 2014-…
    Zzurfreiheit, Julien Bibard, Jean-Philippe Saulou, Lionel Palun, performance cinéma 16 mm, musique & vidéo, 2014…
    Performance Will Guthrie & Lionel Palun, Festival Pépète Lumière, 2014
    Kezn, Barbara Dang, Lionel Palun, Gordon Pym, interprétation de standards de la musique expérimentale, 2014-…
    ViziX, rencontres entre Lionel Palun et plusieurs artistes du Collectif Muzzix, 2013-…
    Performance Lionel Palun, Guillermo Carrion, Donal Dineen, The Art of Music, 2013
    Ryu, Gilles Laval, Yoko Higashi, Lionel Palun & Marc Siffert, installation jouée d’images et de musique hydrophonique, 2012-…
    Performance Etienne Jaumet, Lionel Palun & The 202s, French Cork Film Festival, 2011
    Performance Solar Bears, Lionel Palun & Guillermo Carrion, French Cork Film Festival, 2011
    Embrasure, Cie Zyriab and Co, musique, poésie & image, 2011
    Superflux, Filmbase, Lafoxe, Metalking, 3 trios autour du cinéma, 2010
    Mire, Alice Predour, Djamila Daddi-Addoun & Lionel Palun, orchestre de tables de mixage vidéo, 2010-…
    Du fond de l’abri, trio Xavier Quérel, Jérôme Noetinger & Lionel Palun, musique électroaccoustique, cinéma & vidéo, 2010
    Palundrome, solo de Lionel Palun, image & son, 2009-…
    Rencontre avec le Quatuor Nun, image et voix, 2009
    Minuit Pile, Cie Comme CaMuriel Piqué, pièce chorégraphique, 2009
    Maki, Culture Ailleurs, spectacle ombre, danse, musique improvisée et traditionnelle, 2009-2010
    Manifestement, Cie Yann Lheureux, pièce chorégraphique, 2009-2012
    Gang plank, Broadway & Quatuor Pli, musique pop & expérimentale, 2008
    AOA, Cie Comme CaMuriel Piqué, pièce chorégraphique, 2008
    Supercolor Palunar, duo Jérôme Noetinger & Lionel Palun, musique électroaccoustique & télévisions, 2008-…
    Filmbase, duo Riojim & Lionel Palun, cinéma 16 mm & vidéo, 2008-…
    No one’s land, Cie Yann Lheureux, pièce chorégraphique, 2008-2009
    Lumière obscure, Culture Ailleurs, spectacle ombre, danse, musique improvisée et traditionnelle, 2008
    Materia Prima, La SailliePascal Mengelle, pièce de théâtre, 2008
    RDV sur le palier, Priviet ThéâtreCedric MarchalTristan Dubois, pièce de théâtre, 2007
    Situations régulières, duo Dominique Lentin & Lionel Palun, musique & vidéo, 2007-2008
    Femmes pré-occupées, duo Christophe Serpinet & Lionel Palun, musique & vidéo, 2006
    Oeil de Bitume Chapitres, Théâtre du chuchotementMinou Wosniak, 2005
    Projet D.I., duo Delphine Dolce & Lionel Palun, danse & vidéo, 2004-…
    L’insatiable K, Cie La SailliePascal Mengelle, pièce de théâtre, 2004-2007
    Le roi se meurt et la basse court, Cie Pascoli, pièce chorégraphique, 2004-2008
    Petites résidences dans les lieux du patrimoine, Cie Pascoli, chorégraphie in-situ, 2004-2007
    La terre à boire, Cie du Jour & Cédric Marchal, pièce de théâtre, 2003
    Et Après ?!, Cie Pascoli, pièce chorégraphique, 2002

    Installations :

    Fresque, Artiste associé au projet EU-Japon Festival, 2015-2018
    Réception-Expédition, Carte Blanche du Non Lieu à La Condition Publique de Roubaix, 2014
    Brume3, Installation en collaboration avec Les yeux d’Argos à L’hybride, Lille, 2014
    Pentaptyque Cannibale, Nuit Blanche de Metz, 2013
    Reflets, Experimenta / Héxagone Scène Nationale de Meylan, Grenoble, 2013
    Maquette vidéo d’un quartier utopique, Centre Social La Rivière, St Etienne, 2012
    Supercolor Palunar, installation pour Electrochoc, Les Abattoirs, Bourgoin-Jallieu, 2011
    Projet D.I., installation pour le festival ONPLMV, Villars Reculas, 2010
    Télévision ultra-locale pour Brou Ha Ha 3, installations à la galerie des Terreaux, Lyon, 2005
    Brou Ha Ha 2, installation collective à l’Usine, St Etienne, 2004
    Brou Ha Ha 1, installation collective à la fabrique, Andrézieux-Bouthéon, 2004

    Ateliers :

    Workshop vidéo et son avec les étudiants des Beaux-Arts de Chalon-sur-Saône, 2014
    Lumix coanimé avec des musiciens du Collectif Muzzix, Lille, 2013-…
    Workshop vidéo et musique coanimé avec Jérôme Noetinger, Espace Culture de l’Université Lille 1, 2012
    Studio Vaduz, workshop avec des étudiants plasticiens et comédiens, Beaux-Arts de Grenoble & Conservatoire de Grenoble, 2011
    Superstream, workshop avec le Stream Collective, Mechanics Institute in Brunswick, Melbourne, 2011
    Ecole du spectateur, immersion d’élèves d’écoles primaires dans le dispositif de Projet D.I., Espace 600, 2010
    Ateliers vidéo pour la Cie Mangeurs d’étoiles, Villars de Lans, 2010
    Hybridation, atelier de Projet D.I. avec des adultes handicapés, CAV, APF, AFIPAEIM, 2009-2010
    Animation d’un workshop vidéo, le 102, 2009
    Melissa, mise en scène pour l’Opéra de Lyon dans le cadre du projet Kaléïdoscope, 2008
    Joëlle Colombani & adolescents des centres sociaux La Rivière et Valbenoîte, St Etienne, ateliers théâtre et représentations, 2007-2008
    Silence on tourne, comedie musicale créee avec Théâtre de la Renaissance et les classes de la ville d’Oullins, 2007
    Animation d’atelier pour Les mauvaises herbes, 2007
    Télévision ultra-locale, atelier et installation vidéo avec la Commune de Vif et Minou Wosniak, 2007

  • Delphine Dolce

    Après avoir effectué une formation en danse classique et contemporaine de 1984 à 1994 au Conservatoire National de Région de Grenoble, Delphine Dolce suit une formation universitaire en langues et en géographie.

    C’est pendant son DEA sur les territoires de montagne qu’elle croise le travail d’Anne-Marie Pascoli, dont elle rejoindra la compagnie en 2000, après une année de formation.

    Entre temps elle est également interprète sur la création « Certains plus que d’autres » de la compagnie 47-49 (François Veyrunes).

    Depuis 2000, elle danse dans toutes les créations de la compagnie Pascoli, « Et après ?! » (2001), « Matières denses » (2002) et « Matières instables » (2003), « Le Roi se meurt et la Basse court » (2004) et « Moderato Forte » (2007). Mais elle s’investit également dans les projets hors scène de la compagnie, dans le « parcours d’écritures chorégraphiques dans les lieux du patrimoine » en Isère, Région Rhône-Alpes, Essonne et Bretagne.

    Depuis 2006 Delphine Dolce est également assistante chorégraphe au sein de la compagnie.

    En parallèle elle ménage des temps de rencontre et de présentation publique avec des musiciens improvisateurs, travaille en tant qu’assistante sur la réalisation de pièce de théâtre, et lance le duo Projet DI en 2004 avec Lionel Palun.

    En 2007 elle travaille également sur deux créations du collectif MAKI : « Lumières obscures » à l’Usine de St Etienne et « Orients » dans le cadre des 38èmes Rugissants à Grenoble.

    Elle se forme au Tai Chi et mène également un travail pédagogique depuis 2000 auprès des écoles, lycées, IUFM, Universités mais également en tant qu’intervenant au sein d’écoles de danse.