Press
Benoît Tiberghien - 27 janvier 2022
Une grand table dressée par Laurent Bigot, avec des objets insignifiants, bouteilles de plastique, canettes de bière, objets divers devenus inutiles de notre quotidien etc. Connectés à des tuyaux d’air comprimé, ils se mettent en mouvement, crissent, râlent, vibrent, souffrent, soufflent, se déforment dans une symphonie bruitiste hésitante et inouïe… Quand la camera de Lionel Palun observe cette vie naissante, la transforme en mille éclats projetés sur écran, alors s’entrecroisent sur scène deux histoires qui racontent tant avec si peu, comme une poésie de l’instant, une danse de l’image et du son qui nous emmènent loin dans une nuit onirique, où la magie, partie de rien, transfigure la matière inerte.
Sortie de résidence demain soir dans notre petit Théâtre Sainte Marie d’en bas à Grenoble de « Souffles » de Laurent Bigot et Lionel Palun
Un travail inclassable à vivre en direct!https://www.facebook.com/photo/?fbid=5013430605385567&set=a.2056268064435184
Patrick Ducher - Cineartscene - 25 juin 2022
Glassworks : en verre et contre tout
https://cineartscene.info/philip-glass-glassworks-en-verre-et-contre-tout/
Patrick Ducher - Cineartscene - 25 juin 2022
Glassworks : en verre et contre tout
https://cineartscene.info/philip-glass-glassworks-en-verre-et-contre-tout/
Benoît Tiberghien - 27 janvier 2022
Une grand table dressée par Laurent Bigot, avec des objets insignifiants, bouteilles de plastique, canettes de bière, objets divers devenus inutiles de notre quotidien etc. Connectés à des tuyaux d’air comprimé, ils se mettent en mouvement, crissent, râlent, vibrent, souffrent, soufflent, se déforment dans une symphonie bruitiste hésitante et inouïe… Quand la camera de Lionel Palun observe cette vie naissante, la transforme en mille éclats projetés sur écran, alors s’entrecroisent sur scène deux histoires qui racontent tant avec si peu, comme une poésie de l’instant, une danse de l’image et du son qui nous emmènent loin dans une nuit onirique, où la magie, partie de rien, transfigure la matière inerte.
Sortie de résidence demain soir dans notre petit Théâtre Sainte Marie d’en bas à Grenoble de « Souffles » de Laurent Bigot et Lionel Palun
Un travail inclassable à vivre en direct!https://www.facebook.com/photo/?fbid=5013430605385567&set=a.2056268064435184
France Musique - 11 juin 2016
France 3 - 1 mars 2017
Reportage France 3 Alpes J. Pain / Y. Glo / Frédéric Cathelain / Lisa Bouchaud
Le Dauphiné Libéré - 3 mars 2017
La Nouvelle République - 7 avril 2016
France Musique - 11 juin 2016
France 3 - 1 mars 2017
Reportage France 3 Alpes J. Pain / Y. Glo / Frédéric Cathelain / Lisa Bouchaud
Le Dauphiné Libéré - 3 mars 2017
La Nouvelle République - 7 avril 2016
Improjazz 156, Juin 09, p. 43
Le Supercolor Palunar de Lionel Palun et Jérôme Noetinger.
Ainsi nommé en référence au Tryphonar de Tournesol dans ”Les bijoux de la Castafiore”, le système de Lionel Palun se présente sous la forme de trois écrans de télévision posés l’un sur l’autre, du plus grand au plus petit, et a été conçu pour étudier les réactions visuelles de ces tubes cathodiques aux divers stimuli sonores qui peuvent leur être envoyés. Lionel est lui-même un ancien chercheur du CNRS, passionné dès son plus jeune âge par la physique et l’informatique, qui a décidé un beau jour que son emploi ne satisfaisait plus ses désirs créatifs. Et ce que la recherche a perdu, l’art est heureux de pouvoir en bénéficier car la prestation des deux acolytes fait sans doute partie des expériences les plus étonnantes qu’il nous ait été donné de voir. La technique m’en est absolument inconnue mais, d’après ce que j’ai pu glaner comme informations, les signes envoyés depuis les machines sonores de Jérôme sont traduits en langage visuel par les écrans de Lionel, lequel interfère alors sur leur développement, créant divers feedbacks (ou boucles) que le musicien récupère à son tour… Et ainsi de suite ! Il en résulte une forme despectacle télévisuel totalement abstrait dans lequel les couleurs et les trames évoluent puis se mêlent, s’effilochent et se perdent tandis que l’électronique fournit une bande-son tout aussi peu figurative. Hormis le spectacle et la performance, c’est surtout cette poésie du bricolage et l’exploration de nouvelles pistes possibles qui séduit dans ce duo, une humilité d’artisan tout a fait bienvenue dans cet univers contemporain tellement satisfait, parfois, de lui-même.INA - mars 2015
Alter1fo - 8 mai 2011
Étendre les territoires du réel, voilà une des vocations évidentes des arts expérimentaux et c’est une très belle (dé)monstration de nouveaux possibles qu’ont livrée Lionel Palun (www.lionelpalun.com) et Jérome Noetinger (metamkine.free.fr) dimanche en fin d’après-midi, à la Chapelle du Conservatoire. Mais il ne fut pas question de seulement montrer. Sculpteurs de formes, vidéos, sonores, ils savent créer un univers ; c’est un monde entier de signaux désirants qui s’anime.
Lionel Palun, d’un coté de la scène, monitore la vidéo, Jérome Noetinger de l’autre s’occupe globalement du son, mais « Deux projections superposées, l’une créée par le son, l’autre alimentée par un feedback vidéo de la précédente. Le son génère de l’image. L’image génère du son. Le téléviseur est amplificateur, la caméra devient micro, le synthétiseur est source de lumières, les micros la colorent et la table de mixage brouille le tout. Et c’est un signal électrique commun qui est le matériel du duo. Une expérience distendue de sons dénaturés et de couleurs craquées. » et la fusion des flux d’images est donc rétroprojetée sur grand écran en arrière-scène.
Bientôt les gestes d’improvisations se lient aux interférences électriques, les capteurs émettent et vice-versa, il ne reste qu’une globalité abstraite toujours plus tangible, sensorielle peut-être sensuelle, devant les yeux et partout dans l’air. Et ainsi, dans une synesthésie complète, la spirale de feedbacks monte un nouvel agencement du temps et de l’espace, l’émergence d’un monde, issu de la performance mais devenu quasi-autonome, une nouvelle cohérence.
Je connais peu de choses plus stimulantes que d’assister à ce genre d’évènement.DNA - 24 avril 2019
(…)
Avec Supercolor Palunar, Jérôme Noetinger et Lionel Palun détournent les modes d’emploi des
téléviseurs, vidéo-projecteurs, caméra, table de mixage et microphones, dans une expérimentation
tout azimut. Cette vidéo feedback experience va se dérouler le 4 mai à 21h30, au Théâtre Stroë.
(…)
https://www.dna.fr/culture/2019/04/24/accueil-l-hybrideRadio Campus Besançon - le 28 novembre 2018
intervention de Stefan Neuwirth, à partir de 44’44
Chroniques Electroniques - Camille DROUET - 30 janvier 2018
Réflexions sur l’esthétique glitch et les arts numériques
(…)
Réinterroger un dispositif technique constitue bien l’un des points forts, mais ne prépose pas pour autant une expérimentation aussi poussée que celle entamée dans les années 90 concernant par exemple les installations interactives. Il s’applique cependant aux concerts / performances live comme les créations de Rioji Ikeda et Super Color Palunar (Jérôme Noetinger et Lionel Palun). Le non-contrôle et la tentative d’épuisement des procédés techniques sont très vite remplacés par un idéal esthétique faisant office de référence ultime. Quintyn souligne alors l’obsolescence programmée du modèle glitch. Ce dernier repose sur une contradiction : s’émanciper de la machine par une réinterprétation du geste compositionnel tout en proposant une réinvention du modèle technique. L’édification d’une nouvelle esthétique dépend donc de la structure « socio-technique » de la machine.
(…)
Réflexions sur l’esthétique glitch et les arts numériques – Nonfiction
Watch ‘Outside Supercolor’ the textural new clip from Jérôme Noetinger and Lionel Palun - Cyclicd Defros - Bob Baker Fisk - 7 avril 2023
Watch ‘Outside Supercolor’ the textural new clip from Jérôme Noetinger and Lionel Palun
0
By Bob Baker Fish on April 7, 2023 VideosFrench artist Jérôme Noetinger is probably best known as part of the audio-visual trio Cellule d’Intervention Metamkine, though he also boasts countless recorded & live collaborations, compositions for radio & stage, and even multi-channel diffusions in the acousmatic tradition. He began using the ReVox B77 tape machine as his tool for live electro-acoustic music in 1987, and he has continued to develop and refine his approach over the last 35 years. This latest work is a highly textural audio visual collaboration with Lionel Palun, with the forthcoming album Outside Supercolor coming soon on Room40.
This is what he has to say about it:
“Lionel Palun and I met in 2003 in a context of social struggle. Aware of an inevitable downfall, we decided to discuss our respective practices. Sound for me and image for him. Then there were the basic questions: “What does it do if you connect a video output to a sound input?”; “What does a sound output do to a video input?” Then the tinkering that goes with it, like opening a SCART socket and plugging directly into it. And to finish, we discovered that as always, everything has already been done! But in the end it’s like rock music, it’s always the same, and what counts is how to appropriate it, how to live it.
These discussions and first experiences led Lionel to develop his own video feedback software. He has a scientific background and a taste for computers which helps! In this record, I wanted to draw inspiration from this work with Supercolor Palunar, the name of our duo, to better examine CRT parasites and virtual instruments whose purpose I still don’t quite understand. I dedicate this record to Lionel Palun who, afterwards, made two videos echoing the two pieces.”
Improjazz 156, Juin 09, p. 43
Le Supercolor Palunar de Lionel Palun et Jérôme Noetinger.
Ainsi nommé en référence au Tryphonar de Tournesol dans ”Les bijoux de la Castafiore”, le système de Lionel Palun se présente sous la forme de trois écrans de télévision posés l’un sur l’autre, du plus grand au plus petit, et a été conçu pour étudier les réactions visuelles de ces tubes cathodiques aux divers stimuli sonores qui peuvent leur être envoyés. Lionel est lui-même un ancien chercheur du CNRS, passionné dès son plus jeune âge par la physique et l’informatique, qui a décidé un beau jour que son emploi ne satisfaisait plus ses désirs créatifs. Et ce que la recherche a perdu, l’art est heureux de pouvoir en bénéficier car la prestation des deux acolytes fait sans doute partie des expériences les plus étonnantes qu’il nous ait été donné de voir. La technique m’en est absolument inconnue mais, d’après ce que j’ai pu glaner comme informations, les signes envoyés depuis les machines sonores de Jérôme sont traduits en langage visuel par les écrans de Lionel, lequel interfère alors sur leur développement, créant divers feedbacks (ou boucles) que le musicien récupère à son tour… Et ainsi de suite ! Il en résulte une forme despectacle télévisuel totalement abstrait dans lequel les couleurs et les trames évoluent puis se mêlent, s’effilochent et se perdent tandis que l’électronique fournit une bande-son tout aussi peu figurative. Hormis le spectacle et la performance, c’est surtout cette poésie du bricolage et l’exploration de nouvelles pistes possibles qui séduit dans ce duo, une humilité d’artisan tout a fait bienvenue dans cet univers contemporain tellement satisfait, parfois, de lui-même.INA - mars 2015
Alter1fo - 8 mai 2011
Étendre les territoires du réel, voilà une des vocations évidentes des arts expérimentaux et c’est une très belle (dé)monstration de nouveaux possibles qu’ont livrée Lionel Palun (www.lionelpalun.com) et Jérome Noetinger (metamkine.free.fr) dimanche en fin d’après-midi, à la Chapelle du Conservatoire. Mais il ne fut pas question de seulement montrer. Sculpteurs de formes, vidéos, sonores, ils savent créer un univers ; c’est un monde entier de signaux désirants qui s’anime.
Lionel Palun, d’un coté de la scène, monitore la vidéo, Jérome Noetinger de l’autre s’occupe globalement du son, mais « Deux projections superposées, l’une créée par le son, l’autre alimentée par un feedback vidéo de la précédente. Le son génère de l’image. L’image génère du son. Le téléviseur est amplificateur, la caméra devient micro, le synthétiseur est source de lumières, les micros la colorent et la table de mixage brouille le tout. Et c’est un signal électrique commun qui est le matériel du duo. Une expérience distendue de sons dénaturés et de couleurs craquées. » et la fusion des flux d’images est donc rétroprojetée sur grand écran en arrière-scène.
Bientôt les gestes d’improvisations se lient aux interférences électriques, les capteurs émettent et vice-versa, il ne reste qu’une globalité abstraite toujours plus tangible, sensorielle peut-être sensuelle, devant les yeux et partout dans l’air. Et ainsi, dans une synesthésie complète, la spirale de feedbacks monte un nouvel agencement du temps et de l’espace, l’émergence d’un monde, issu de la performance mais devenu quasi-autonome, une nouvelle cohérence.
Je connais peu de choses plus stimulantes que d’assister à ce genre d’évènement.Radio Campus Besançon - le 28 novembre 2018
intervention de Stefan Neuwirth, à partir de 44’44
FRANCE 3 - 1 Février 2008
Reportage du magazine culturel TINTAM’ART de Damien Borrelly sur France 3 Grenoble.
Le Bruit du OFF - 22 juillet 2012
Le corps de Delphine Dolce et les images de Lionel Palun tissent le fil d’une histoire commune.
Une histoire où chacun des interlocuteurs improvise et impose ses mouvement au rythme d’une bande-son électro, créée à partir de la transformation physique du signal vidéo en signal sonore.Un projet d’expérimentation où la vidéo trouve (enfin!) sa juste place, l’image devient lumière et la danse évolue avec virtuosité à travers les reproductions constantes de sa même icône.
Un pari réussi !
Giulietta Romeo
LABEL OFF ® : spectacle recommandé par lebruitduoff.comDAUPHINÉ LIBÉRÉ - 12 JANVIER 2012
Patrick Verroust - 27 juin 2010
J’ai assisté dans un lieu de résidence pour artiste « Au Pot au noir » dans le Vercors à une performance étonnante qui m’a semblé ouvrir la voie à un travail plasticien annonciateur d’une ère nouvelle dans l’expression chorégraphique. Il s’agit de projet DI porté par un duo,Delphine Dolce, danseuse, et Lionel Palun, électro-vidéaste. Il fabrique en improvisation , une création à la grammaire chaque fois renouvelée, qui unit dans des tableaux éphémères , une relation entre le corps , l’image virtuelle et les sons produits durant l’œuvre de création. Les trois sont indissociables. Le corps a besoin de l’image pour exister, l’image a besoin du corps. Le son est le flux mystérieux qui vient impulser l’élan créateur.
Le spectacle avec son parti pris d’improvisation a quelques lourdeurs. J’ai eu du mal parfois à me situer, savoir si le réel était l’image virtuelle ou le corps chorégraphiant, les allers retours entre le réel et le virtuel déroutent au début. puis j’ai été aspiré par les jeux entre le corps et un rectangle de lumière , par les ombres et les éclairages , par les ellipses singulières du corps et de l’image par la relation étrange entre les bruits produits par le travail dont les sons viennent former des images, une étrange partition que des musiciens pourraient déchiffrer. J’ai perçu quelques moments magiques , en particulier quand l’image vient s’emparer du corps, le déstructurer,le désarticuler, l’emprisonner mais aussi l’agrandir l’emmener dans un univers infini. L’imaginaire s’éveille, alors, d’une façon , tellement novatrice qu’il a du mal à prendre forme à s’identifier à une image mentale connue mais qui a envie de naître. J’ai ressenti le besoin d’un langage de mots pour accompagner le travail en cours, pensées poétiques en gésine, mots portés et emportés par l’image, mots signifiés par une poésie sonore. L’étrange de l’affaire , est qu’au moment où je me débattais avec cette idée, cette envie ce désir, la danseuse s’est réappropriée la lumière domptant le virtuel , réaffirmant la primauté de son corps en tant qu’être. Elle s’est servi de la torche qui l’éclairait comme d’un micro pour articuler des mots muets qui ne voulaient ou ne savaient pas se dire. Cette confrontation entre le réel et le virtuel, entre le physique et le numérique est épuisante pour les deux acteurs, tout particulièrement,pour la danseuse bien sur. Ma culture est trop pauvre pour dire s’ils font un travail de pionniers ou s’ils suivent des voies déjà tracées. J’ai trouvé qu’il y avait des cousinages avec des films comme « OZ » « Paprika » « Summer Wars »
Je n’ai pas le sentiment d’avoir assisté à un spectacle de danse, à une chorégraphie assistée par ordinateur mais plutôt d’avoir vu se créer sous mes yeux une œuvre d’art plastique. J’ai eu le sentiment de voir une entrée simple dans le monde visuel, sonore , virtuel tel qu’il est aujourd’hui. Leur démarche est simple, aux antipodes des performances torturées qui sont un peu tendance. Il y a quelques raisons à être mal dans sa peau mais quelquefois , cela à l’apparence d’un discours convenu. Leur performance signe une entrée subtile et simple à la fois dans un monde nouveau un univers définitivement, électro acoustique, nomade et numérique. Il l’apprivoise et le maitrise avec une fraicheur, que j’oserai, qualifiée d’adolescente. Je ne sais pas ce qu’ils deviendront mais je suis persuadé qu’une foule de créateurs vont s’engouffrer sur le chemin ainsi dessiné.
Je pense depuis longtemps que les frontières entre salle de spectacle et centres d’art contemporains s’estompent que certaines créations seraient à jouer dans ces lieux dédiés aux arts plastiques.
J’aime être dérangé par un spectacle. Nombre d’artistes jouent sur des fibres pas très nettes. Ils ont parfois raison, mais, derrière de beaux discours ils se situent ,quelquefois, à mes yeux dans la tradition des spectacle horrifiants de la foire du trône et de ses « freaks ». Le projet DI dérange, en douceur, parce qu’ils entrouvrent les fenêtres d’un monde bien présent mais qui reste à décrypter. Ils ont créé une forme éphémère qui pourrait ne jamais avoir de fin. Delphine Dolce et Lionel Palun ouvrent des horizons imaginaires que je soupçonnais, que je voulais voir naître, ils ont réussis à concrétiser chez moi des images mentales en jachère, je les en remercie.
En plus ce soir là, la cuisinière qui officiait au « pot au noir » ce soir là offrit un repas indien succulent.DANSER - juillet 2012
PROJET D.I. A AVIGNON
Projet D.I. est une belle performance danse et image improvisées du 7 au 25 juillet 2012 au festival d’Avignon 2012FRANCE 3 - 1 Février 2008
Reportage du magazine culturel TINTAM’ART de Damien Borrelly sur France 3 Grenoble.
Le Bruit du OFF - 22 juillet 2012
Le corps de Delphine Dolce et les images de Lionel Palun tissent le fil d’une histoire commune.
Une histoire où chacun des interlocuteurs improvise et impose ses mouvement au rythme d’une bande-son électro, créée à partir de la transformation physique du signal vidéo en signal sonore.Un projet d’expérimentation où la vidéo trouve (enfin!) sa juste place, l’image devient lumière et la danse évolue avec virtuosité à travers les reproductions constantes de sa même icône.
Un pari réussi !
Giulietta Romeo
LABEL OFF ® : spectacle recommandé par lebruitduoff.comDAUPHINÉ LIBÉRÉ - 12 JANVIER 2012
Patrick Verroust - 27 juin 2010
J’ai assisté dans un lieu de résidence pour artiste « Au Pot au noir » dans le Vercors à une performance étonnante qui m’a semblé ouvrir la voie à un travail plasticien annonciateur d’une ère nouvelle dans l’expression chorégraphique. Il s’agit de projet DI porté par un duo,Delphine Dolce, danseuse, et Lionel Palun, électro-vidéaste. Il fabrique en improvisation , une création à la grammaire chaque fois renouvelée, qui unit dans des tableaux éphémères , une relation entre le corps , l’image virtuelle et les sons produits durant l’œuvre de création. Les trois sont indissociables. Le corps a besoin de l’image pour exister, l’image a besoin du corps. Le son est le flux mystérieux qui vient impulser l’élan créateur.
Le spectacle avec son parti pris d’improvisation a quelques lourdeurs. J’ai eu du mal parfois à me situer, savoir si le réel était l’image virtuelle ou le corps chorégraphiant, les allers retours entre le réel et le virtuel déroutent au début. puis j’ai été aspiré par les jeux entre le corps et un rectangle de lumière , par les ombres et les éclairages , par les ellipses singulières du corps et de l’image par la relation étrange entre les bruits produits par le travail dont les sons viennent former des images, une étrange partition que des musiciens pourraient déchiffrer. J’ai perçu quelques moments magiques , en particulier quand l’image vient s’emparer du corps, le déstructurer,le désarticuler, l’emprisonner mais aussi l’agrandir l’emmener dans un univers infini. L’imaginaire s’éveille, alors, d’une façon , tellement novatrice qu’il a du mal à prendre forme à s’identifier à une image mentale connue mais qui a envie de naître. J’ai ressenti le besoin d’un langage de mots pour accompagner le travail en cours, pensées poétiques en gésine, mots portés et emportés par l’image, mots signifiés par une poésie sonore. L’étrange de l’affaire , est qu’au moment où je me débattais avec cette idée, cette envie ce désir, la danseuse s’est réappropriée la lumière domptant le virtuel , réaffirmant la primauté de son corps en tant qu’être. Elle s’est servi de la torche qui l’éclairait comme d’un micro pour articuler des mots muets qui ne voulaient ou ne savaient pas se dire. Cette confrontation entre le réel et le virtuel, entre le physique et le numérique est épuisante pour les deux acteurs, tout particulièrement,pour la danseuse bien sur. Ma culture est trop pauvre pour dire s’ils font un travail de pionniers ou s’ils suivent des voies déjà tracées. J’ai trouvé qu’il y avait des cousinages avec des films comme « OZ » « Paprika » « Summer Wars »
Je n’ai pas le sentiment d’avoir assisté à un spectacle de danse, à une chorégraphie assistée par ordinateur mais plutôt d’avoir vu se créer sous mes yeux une œuvre d’art plastique. J’ai eu le sentiment de voir une entrée simple dans le monde visuel, sonore , virtuel tel qu’il est aujourd’hui. Leur démarche est simple, aux antipodes des performances torturées qui sont un peu tendance. Il y a quelques raisons à être mal dans sa peau mais quelquefois , cela à l’apparence d’un discours convenu. Leur performance signe une entrée subtile et simple à la fois dans un monde nouveau un univers définitivement, électro acoustique, nomade et numérique. Il l’apprivoise et le maitrise avec une fraicheur, que j’oserai, qualifiée d’adolescente. Je ne sais pas ce qu’ils deviendront mais je suis persuadé qu’une foule de créateurs vont s’engouffrer sur le chemin ainsi dessiné.
Je pense depuis longtemps que les frontières entre salle de spectacle et centres d’art contemporains s’estompent que certaines créations seraient à jouer dans ces lieux dédiés aux arts plastiques.
J’aime être dérangé par un spectacle. Nombre d’artistes jouent sur des fibres pas très nettes. Ils ont parfois raison, mais, derrière de beaux discours ils se situent ,quelquefois, à mes yeux dans la tradition des spectacle horrifiants de la foire du trône et de ses « freaks ». Le projet DI dérange, en douceur, parce qu’ils entrouvrent les fenêtres d’un monde bien présent mais qui reste à décrypter. Ils ont créé une forme éphémère qui pourrait ne jamais avoir de fin. Delphine Dolce et Lionel Palun ouvrent des horizons imaginaires que je soupçonnais, que je voulais voir naître, ils ont réussis à concrétiser chez moi des images mentales en jachère, je les en remercie.
En plus ce soir là, la cuisinière qui officiait au « pot au noir » ce soir là offrit un repas indien succulent.DANSER - juillet 2012
PROJET D.I. A AVIGNON
Projet D.I. est une belle performance danse et image improvisées du 7 au 25 juillet 2012 au festival d’Avignon 2012The Irish Times - Thu, Jul 7, 2016
‘Uilleann pipes make a comprehensive argument for their own majesty’
The Journal of Music - 6 April 2015
Les arts sonores - Alexandre Castant - octobre 2017
Les arts Sonores (p. 52)
Son & art ContemporainAlexandre Castant
Transonic
La Box – Ecole nationale supérieure d’art de BourgesJessie Scott - 29 septembre 2010
Compte rendu: The Fringe Festival: Superstream
Difficile de nier le caractère collectif du travail autour de ce média qu’est le film. Média, ou pour être plus précis, mélange de différentes pratiques qui, ensemble, donnent naissance à une narration, un thème, une idée. Et pourtant, les professionnels du cinéma expérimental sont très souvent, par nécessité, des travailleurs solitaires. Ils sont tout à la fois réalisateur, directeur de la photographie, monteur, parfois même artiste principal et designer sonore. C’est ce qui a rendu si passionnante la collaboration entre Superflux, le collectif français de Grenoble, et le collectif audiovisuel Stream. Cette rencontre s’est tenue sous le nom de « Superstream », dans le cadre des nuits de l’écran, nuits de collaborations et d’improvisations qui se sont tenues au cours du Fringe festival cette année, réassociant dans un genre nouveau les pratiques individuelles du film et de la vidéo.
Fruit de cinq jours intenses d’expérimentations, de négociations, de conversations et de représentations puis mis en scène au théâtre du Mechanics Institute à Brunswick, le résultat fut aussi prometteur qu’excitant. Le spectacle était composé par les artistes de Superflux : Etienne Caire et Gaëlle Rouard aux manettes de projecteurs 16mm situés de part et d’autre de la salle ; Lionel Palun à la création, en direct, de larsen vidéo ; Richard Bokhobza à la basse et aux pédales d’ effets ; et des artistes de Stream Collective : Marcia Jane à la projection directe de vidéo avec Marco Cher Gibard et Rosalind Hall à la création de sons sur ordinateur portable et saxophone. Comme vous pouvez l’imaginer, le spectre d’une cacophonie des sens se profilait à l’horizon. Et pourtant, le résultat fut une conversation sophistiquée entre des média et un riff efficace sur le cinéma expérimental.
Les artistes étaient installés sur des tables au fond de la salle, tandis que le public lui, était assis sur des coussins à même le sol, permettant ainsi de ne pas interrompre le fil de la projection. L’image apparaissait alors sur un large écran, petite au début, puis grossissant de plus en plus pour ensuite disparaître à nouveau. Quelques spectateurs se tordaient le cou en essayant de voir qui projetait quoi et comment il se créait des espaces écrans entre eux. J’étais contente de laisser planer le mystère et de voir comment ce tout pouvait être ou non cohésif. Souvent il ne l’était pas, mais même dans ces moments où l’image devenait trop compliquée, barbouillée par trop de projecteurs, les artistes se saisissaient de l’instant pour l’exploiter à leur profit. Ils pouvaient par exemple, inonder l’écran d’un flot de lumière puis interrompre physiquement son cours d’une main.
Le bruit des manivelles des projecteurs étaient partie prenante de la bande son, reflet de la conversation naissante entre le numérique et l’analogique, et les représentation audiovisuelles, qu’elles soient directes ou pré-enregistrées. L’omniprésence, physique, des sons était remarquable. Je n’ai pas ressenti cette présence comme provenant d’un système anonyme, mystérieux et englobant, mais plutôt comme une présence réelle, occupant une place réelle dans la pièce.
Les images étaient des plus variées, allant de film footage (films occidentaux et des pays de l’est ) à des vidéos et des abstractions travaillées. Maintes fois, la projection vidéo reflétait la projection du film, en redistribuait ses rôles en la déformant, la doublant, la redimensionnant. Il y avait là une urgence mystérieuse et une tension dans la réciprocité entre le son et l’image, la construction du rythme et l’exploration des champs et contre-champs de certaines séquences. Les magnifiques lignes abstraites de Marcia Jane, éclatantes de blanc, bleu et rouge, tantôt cadraient, tantôt transperçaient le plus figuratif des collages naissants.
Superflux a fait preuve d’une grande innovation dans l’utilisation des différentes techniques de projection associées à une maîtrise de l’improvisation, pratique que le groupe explore depuis de nombreuses années. C’est une chance formidable qu’ont eue des artistes locaux de travailler et d’apprendre avec lui. Pour ma part, j’en suis sortie avec des idées plein la tête, des idées sur « des dialogues en images », « des montages en direct » et « des conversations » en numérique/analogique. Il sera intéressant de suivre les influences que cette scène aura eues sur le travail de Stream.
traduit de l’anglais par Catriona Mc Hale
La Tribune Le Progès - 5 novembre 2019
SEUL LE CINEMA - Assata Fofana-Zaccanti - 7 juin 2021
Jessie Scott - 29 september 2010
Review: The Fringe Festival: Superstream
It would be hard to deny that film is generally a collaborative medium, or, not just one medium in fact but many – a multiplicity of practices brought to bear on a storyline, theme or idea. Practitioners of experimental video conversely tend to be (out of necessity) lone practitioners – acting as director, cinematographer, editor and sometimes key performer and sound designers in their own works. It was fascinating, therefore, to see members of the Superflux collective (of Grenoble, France) team up with local AV outfit Stream Collective on “Superstream”; a site-specific, multi-projection, collaborative and improv-based screening night as part of this year’s Fringe festival recombining individual film/video practices into a new whole.
Created over 5 intense days of experimentation, negotiation, conversation and play and staged in the Mechanics Institute theatre in Brunswick, the result was ambitious, engaging and exciting. The performance consisted of Superflux artists Etienne Caire and Gaëlle Rouard operating 16mm film projectors from either side of the room; Lionel Palun creating live video feedback; Richard Bokhobza on bass guitar and noise toys; and Stream Collective’s Marcia Jane performing live video projection with Marco Cher Gibard and Rosalind Hall creating sounds on laptop and saxophone. The threat of sensory overload loomed large, as you might imagine. The result was, in fact, a sophisticated conversation between mediums and an effective riffing on the cinema experience.
The artists were set up on tables at the back of the room, with most of the audience seated on cushions on the floor (to avoid interrupting the line of the projections). The image began small, and would gradually build up and dissapate again, over a very large screen. A few people were craning their necks to see who was projecting what, and how they were divvying up screen space between them, but I was happy to let it remain a mystery, and see how successful or unsuccessful it was as a cohesive whole. Mostly it was the former, but even in moments when the image started getting too complicated, or muddied by too much projector light, the artists would seize on this and develop it to their advantage- opening the gate on the projector to flood the screen with light and then physically interrupt the stream with a hand, for one example.
The noise of the hand cranking of the projectors became a part of the total sound track, reflecting the conversation that emerged between digital and analog, and live and pre-recorded modes of audio-visual performance. The physical presence of the sounds was notable. It didn’t feel like it was coming from some overarching, anonymous system, but occupied a real space in the room.
Imagery was diverse, ranging from scraps of film footage (European and Eastern), processed video and prepared abstractions. Many times the video projection would reflect and re-cast the film projection- distorting, doubling, resizing it. There was an uncanny urgency and tension of some of the interplay between sound and image, the building rhythm, and the exploration of shot & reverse-shot in some of the film footage. Marcia Jane’s beautiful abstract lines in striking white, blue and red, alternately framed or cut through the more representational collages that emerged.
Superflux showed great innovation in their use of multiple, performed projection combined with an absolute focus on improvisation – a practice they have explored over many years – and it is fantastic that local artists have had the opportunity to collaborate with and learn from them. I for one came away inspired and buzzing with ideas about “image dialogues”, “live montage” and analog/digital “conversations”, and it will be particularly interesting to see how this gig affects future Stream works.
Cerise Howard - 2010 september 26
Superstream, or: Many projectors make light work
http://alittleliedown.blogspot.com/2010/09/superstream-or-many-projectors-make.html
Superflux, a long-established live cinema quartet hailing from Grenoble, France, and presently touring Australia and New Zealand, hooked up last night with Melbourne AV collective Stream for a night of improvised, albeit to some indeterminable extent, rehearsed, “live cinema”. Kitted out between them with two prepared 16mm projectors; two digital projectors running video feedback and processing; prepared saxophone; bass guitar, and “noise toys”, Superstream let rip with a seriously cacophonous, multi-pronged flickerfest free-for-all of the likes not often seen around staid little Melbourne town.
It seems fitting that this occurred in Brunswick’s venerable Mechanics Institute. I’m sure the night’s events weren’t quite amongst the goings-on its 1868 founders had anticipated would grace its premises but I can’t help but feel they’d have appreciated the hands-on, bespoke approach to the AV mayhem that filled the Institute’s performance space.
Cast upon, and across, a large grainy white canvas, multiple projections, thrown this way and then that, rectilinear as a rule but circular and elliptical as well, subdivided the canvas into frames (within frames, within frames), jockeying for position on a busy, collision-filled screen, ever toying with the chance/risk of generating some sort of transitory meaning or narrativity, never less so than when the projections thrown were less of an abstract nature and contained recognisable imagery, whether for split-seconds or for sustained periods.
When I say “recognisable”, I mean by dint of containing shapes that conform at least roughly to forms assumed by human beings, animals, objects and environments (why, I’m sure at one stage I was seeing, even though its source footage was heavily solarised, a man in military garb grappling with a sealion. I do, however, concede that I might have been mistaken!) They might also have been recognisable by virtue of, on occasion, clearly originating from a familiar source. Amongst all the furious flickering, and the interference/complementarity of rapid-fire barrages of superimposed imagery and visual noise, I’m sure I recognised images/sequences from The French Connection and Häxan: Witchcraft Through the Ages, along with generic Western footage and many other things besides!
Aside from all of the in-the-moment image manipulations generated in the act of projection (as was also a large part of the spasmodically, illusorily rhythmic but mostly chaotic soundscape, via the manipulation of optical soundtracks), there was a great deal of play with emulsive chemical processes, not in-camera (presumably… surely that would be very dangerous!) but rather, prepared earlier, leading to some extremely eerie visuals, as faces, bodies and environments just melted away and decayed in a fashion no CGI will ever, ever better. (Be sure to see, sometime, Bill Morrison’s stunning and exemplary Decasia!) These images, often digested subliminally, in concert and/or in antagonism with the greater bombardment of audiovisual (non-)information, are the ones from the evening I took home to bed with me…
Another pleasure: those moments when the whirr of 16mm projectors occasioned to be heard above the noise, or heard amidst it, providing the loud, but not quite too loud, noisescape with some faltering, underpinning rhythms, as well as conveying a strong sense of those projectors’, and their projected materials’, very materiality, the latter reinforced by moments when the film was evidently being spooled through a little skew-wif, as when sprocket holes started creeping their merry way across the screen.
And, for a little corporeality to add to all of this wonderful, frantic fusing of analog and digital projected materials: some playful, polymorphous shadow-puppetry penetrated the frame late in the piece from stage-right.
Extraneous to the performance per se, but expanding upon it in a pleasing historiographical sense, it was a pleasure to see eminent, old guard members of Melbourne’s film avant-garde in attendance: here a Cantrill or three, there a Dirk de Bruyn. (Note to one and all: be sure to get along to “Grain of the Voice: 50 Years of Sound and Image by Arthur and Corinne Cantrill” at ACMI between October 10 and 31, curated by my former Senses of Cinema colleague and current day Age critic, the estimable Jake Wilson.)
Enjoying some after-show drinks with a good friend and various of the folks to have earlier provided such splendid (and free!) entertainment, down the road at the Brunswick Green on a busy AFL Grand Final Day night, I concluded I’d had myself a lovely evening, and that I’ve successfully stoked in myself quite the interest in attending more expanded, performative cinema events. I’ve been remiss in seeing all too few in times gone by, even despite – or perhaps because of – having been a party to amateurish perpetrations of such a couple of times in the past myself.
Les arts sonores - Alexandre Castant - octobre 2017
Les arts Sonores (p. 21)
Son & art ContemporainAlexandre Castant
Transonic
La Box – Ecole nationale supérieure d’art de BourgesHartzine - Guillaume Cohonner - 11 mai 2018
(…) I also like the video art of Lionel Palun, Xavier Querel, Joris Guibert or Electroncanon. (…)
Les arts sonores - Alexandre Castant - octobre 2017
Les arts Sonores (p. 52)
Son & art ContemporainAlexandre Castant
Transonic
La Box – Ecole nationale supérieure d’art de BourgesLes arts sonores - Alexandre Castant - octobre 2017
Les arts Sonores (p. 21)
Son & art ContemporainAlexandre Castant
Transonic
La Box – Ecole nationale supérieure d’art de BourgesHartzine - Guillaume Cohonner - 11 mai 2018
(…) J’aime aussi beaucoup l’art vidéo de Lionel Palun, Xavier Querel, Joris Guibert ou encore Electroncanon. (…)
The Irish Times - Thu, Jul 7, 2016
‘Uilleann pipes make a comprehensive argument for their own majesty’
The Journal of Music - 6 April 2015
Cinema Bioscoop Nova #145 - 2014, december
An iconoclastic trio that originates in the light beams of 16 mm and video projectors, Zzurfreiheit strives to make you travel through time and space thanks to the unsuspected virtues of acoustic and luminous feedback. By developing a poetics of the instant and immediacy these 3 energetic generate conflicts of perceptions with severe contemplative consequences for your brain. The visual raw material – points, lines, landscapes and plants – created on 16 mm film by Julien Bibard, is reinterpreted in feedback by Lionel Palun‘s digital video and audio processing. The sounds of the mechanics and electrical windings of the 16 mm projector are used as raw materials for Jean-Philippe Saulou’s delicate and impulsive manipulations. In the end, this hypnotic and autophagous journey, in a landscape with rather vague spatio-temporal coordinates, will perhaps make you forget, for those who still doubt it, that cinema only takes place on a screen.
Cinema Bioscoop Nova #145 - Décembre 2014
Trio iconoclaste qui prend naissance dans les faisceaux lumineux de projecteurs 16 mm et vidéo, Zzurfreiheit s’attelle à vous faire voyager dans le temps et l’espace grâce aux vertus insoupçonnées de la rétroaction acoustique et lumineuse. En développant une poétique de l’instant et de l’immédiateté ces 3 énergumènes génèrent des conflits de perceptions aux conséquences contemplatives sévères pour votre cerveau. La matière première visuelle – points, lignes, paysages et végétaux – créée sur pellicule 16 mm par Julien Bibard, est réinterprétée en feed-back par des traitements vidéo et audio numériques de Lionel Palun. Les sons des mécaniques et des bobinages électriques du projecteur 16 mm servent quant à eux de matières premières au délicates et impulsives manipulations de Jean-Philippe Saulou. Au final ce voyage hypnotique et autophage, dans un paysage aux coordonnées spatio-temporelles plutôt vagues, vous fera peut-être oublier, pour ceux qui en douteraient encore, que le cinéma se passe seulement sur un écran.
Des Arts Sonnants - 4 juin 2010
RENCONTRE AVEC LIONEL PALUN ELECTRO-VIDEASTE
Performance au DodesKaden à Lyon
le 03 juin 21010Pour prendre la température de la création sonore, rien de tel que de petites rencontres, causeries, en toute simplicité, avec des artistes. C’est en tout cas l’avis de Des Arts Sonnants et c’est pourquoi il vous propose aujourd’hui une nouvelle rencontre en ligne avec un électro-vidéaste.
Lionel Palun, au départ physicien et amateur éclairé d’images vidéo, a un coup de foudre pour la danse. il décide donc de la capter par l’image pour en comprendre mieux les processus de création, puis en arrive à inventer de nouveaux outils pour travailler de concert, entre écriture chorégraphique et création vidéo en live. Il en arrive ainsi à croiser moult acteurs du spectacle vivant, expérimentant ses dispositifs avec danseurs, acteurs, musiciens.
Dernièrement, il s’est penché sur les intéractions vidéo-sons, en jouant sur des principes de rétroactions (feedback), et en tordant les circuits “classiques” pour injecter du son dans des dispositifs vidéos et de l’image dans des tables audio. Ces alliances a priori contre-nature génèrent pourtant des images sonores ou des sons d’images originales et surprenantes, se prêtant à un jeu d’improvisation scénique. La rencontre de ce soir, est illustrée d’un extrait d’une performance en duo avec Joris Sullivan, un alchimiste analogique, qui joue de l’objet traité en temps réel par la vidéo. Les deux artistes étant bouclés, chacun peut intervenir sur les propositions de l’autre dans un duo inédit à ce jour.
Désolé mais pour l’image, je vous conseille d’aller voir les artistes sur scène…Gilles Malatray
Des Arts Sonnants - 4 juin 2010
RENCONTRE AVEC LIONEL PALUN ELECTRO-VIDEASTE
Performance au DodesKaden à Lyon
le 03 juin 21010Pour prendre la température de la création sonore, rien de tel que de petites rencontres, causeries, en toute simplicité, avec des artistes. C’est en tout cas l’avis de Des Arts Sonnants et c’est pourquoi il vous propose aujourd’hui une nouvelle rencontre en ligne avec un électro-vidéaste.
Lionel Palun, au départ physicien et amateur éclairé d’images vidéo, a un coup de foudre pour la danse. il décide donc de la capter par l’image pour en comprendre mieux les processus de création, puis en arrive à inventer de nouveaux outils pour travailler de concert, entre écriture chorégraphique et création vidéo en live. Il en arrive ainsi à croiser moult acteurs du spectacle vivant, expérimentant ses dispositifs avec danseurs, acteurs, musiciens.
Dernièrement, il s’est penché sur les intéractions vidéo-sons, en jouant sur des principes de rétroactions (feedback), et en tordant les circuits “classiques” pour injecter du son dans des dispositifs vidéos et de l’image dans des tables audio. Ces alliances a priori contre-nature génèrent pourtant des images sonores ou des sons d’images originales et surprenantes, se prêtant à un jeu d’improvisation scénique. La rencontre de ce soir, est illustrée d’un extrait d’une performance en duo avec Joris Sullivan, un alchimiste analogique, qui joue de l’objet traité en temps réel par la vidéo. Les deux artistes étant bouclés, chacun peut intervenir sur les propositions de l’autre dans un duo inédit à ce jour.
Désolé mais pour l’image, je vous conseille d’aller voir les artistes sur scène…Gilles Malatray
Le Dauphiné Libéré - 25 Mai 2004
Un vidéaste inspiré
Lionel Palun est vidéaste et travaille essentiellement pour le spectacle vivant (danse, théâtre). Depuis plus de trois ans il collabore avec la compagnie Pascoli. « Nous sommes vraiment en symbiose » a-t-il confié.
Lionel a participé à la résidence mensoise et en a tiré de très belles images. Il a expliqué : « ma proposition était de travailler dans la rue, que chaque danseur fasse un solo en se racontant la même histoire. Ces solos ont été doublés pour un contre champ. Avec les 5 soli j’ai cherché comment travailler la trace. Les lieux s’y prêtent bien. J’ai choisi un monochrome noir. J’ai ensuite co-écrit une danse avec les 5 soli qui se répondent très bien. J’apporte la dimension du temps dans leur rencontre dans l’espace ».
Un excellent travail de montage donne l’illusion d’une danse exécuter en même temps par les danseurs. Et sur l’écran la rue a pris le relief d’un décor de cinéma, une esthétique particulière hors du temps. Lionel a précisé : « ce travail n’a été possible qu’en restant en résidence. Cela n’a un sens que parce que c’est dans cette rue à Mens. Il y a une profonde imprégnation du lieu. Mon désir est d’amener un nouveau regard sur des lieux connus ». Paris gagné. Du reste l’ensemble du spectacle a apporté un regard neuf, étonné, séduit sur la danse contemporaine, son union avec l’image et la musique.
Anne-Marie Pascoli a vécu la résidence « comme un vrai moment de bonheur avec un travail intense et très chaleureux. Toute l’équipe a eu beaucoup de plaisir a être ici. Ce lieu est inspirant ».
F.M., Le Dauphiné Libéré, 25 Mai 2004, p. 12
Le Dauphiné Libéré - 25 Mai 2004
Un vidéaste inspiré
Lionel Palun est vidéaste et travaille essentiellement pour le spectacle vivant (danse, théâtre). Depuis plus de trois ans il collabore avec la compagnie Pascoli. « Nous sommes vraiment en symbiose » a-t-il confié.
Lionel a participé à la résidence mensoise et en a tiré de très belles images. Il a expliqué : « ma proposition était de travailler dans la rue, que chaque danseur fasse un solo en se racontant la même histoire. Ces solos ont été doublés pour un contre champ. Avec les 5 soli j’ai cherché comment travailler la trace. Les lieux s’y prêtent bien. J’ai choisi un monochrome noir. J’ai ensuite co-écrit une danse avec les 5 soli qui se répondent très bien. J’apporte la dimension du temps dans leur rencontre dans l’espace ».
Un excellent travail de montage donne l’illusion d’une danse exécuter en même temps par les danseurs. Et sur l’écran la rue a pris le relief d’un décor de cinéma, une esthétique particulière hors du temps. Lionel a précisé : « ce travail n’a été possible qu’en restant en résidence. Cela n’a un sens que parce que c’est dans cette rue à Mens. Il y a une profonde imprégnation du lieu. Mon désir est d’amener un nouveau regard sur des lieux connus ». Paris gagné. Du reste l’ensemble du spectacle a apporté un regard neuf, étonné, séduit sur la danse contemporaine, son union avec l’image et la musique.
Anne-Marie Pascoli a vécu la résidence « comme un vrai moment de bonheur avec un travail intense et très chaleureux. Toute l’équipe a eu beaucoup de plaisir a être ici. Ce lieu est inspirant ».
F.M., Le Dauphiné Libéré, 25 Mai 2004, p. 12
50 NUANCES DE PROS - Culturelink - 11 mars 2020
(…)Trois artistes que vous adorez ?
Robin Renucci, Rocio Berenguer, Lionel Palun.(…)CEA le mensuel - novembre 2013
Dauphiné Libéré - 15 novembre 2018
Télé Grenoble - 5 octobre 2018
Sud Ouest - 22 décembre 2018
Les jeunes collégiens de Nazareth aux platines
Dans le cadre d’un appel à projet de la région Nouvelle Aquitaine « Culture scientifique pour tout et pour tous » et après une première dans un lycée de Poitiers, Lionel Palun, électro-vidéaste qui travaille sur l’image en direct, et Sophie Agnel, pianiste, intervenaient auprès des jeunes élèves du collège de Nazareth, à Cozes, les lundi 11 et mardi 12 décembre.
« Créer une osmose »
Les deux artistes, qui étaient aussi accompagnés de Claude Vrignault d’Athénor, du Centre national de création musicale à Saint-Nazaire (44), ont guidé les collégiens dans l’exploration du dialogue entre une vidéo générée en direct et dix instruments de sons divers installés autour des tables dans la salle du collège.
Tour à tour, l’ensemble des élèves du collège, des 6e aux 3e ainsi que les CM1 et CM2 de l’école de Nazareth se sont essayés aux instruments émettant plusieurs sons différents chacun en fonction de leur personnalité, qui, selon les bruitages des uns et des autres, reproduisaient des images magnifiques sur les grands écrans vidéo fixés au mur.
À l’issue des cours, un débriefing avait lieu avec Lionel Palun, où les élèves étaient invités à donner leurs impressions personnelles. « Le but n’est pas d’être ensemble sur le même tempo, c’est de faire des sons pour tenter de créer une osmose et d’écouter le son des autres, un exercice difficile à retenir », soulignait l’électro-vidéaste.
Pour sa part, Claude Vrignault tenait à préciser que l’idée est de mettre les élèves dans la pratique du son et de l’image, où l’écoute est un jeu fondamental pour être en relation avec le monde ».
Un exercice musical que les élèves semblent avoir apprécié tant ils demandaient à s’essayer sur l’ensemble des instruments sonores, afin de réaliser les plus belles images vidéo possible.
Jean-Marc Carment
Les collégiens se sont défoulés en émettant des sons bizarres. Photo J.-M. C.Dauphiné Libéré - 29 aout 2018
Télé Grenoble - 28 janvier 2020
Les cahiers de l'Atelier
Dauphiné Libéré - 15 novembre 2018
Télé Grenoble - 5 octobre 2018
Sud Ouest - 22 décembre 2018
Les jeunes collégiens de Nazareth aux platines
Dans le cadre d’un appel à projet de la région Nouvelle Aquitaine « Culture scientifique pour tout et pour tous » et après une première dans un lycée de Poitiers, Lionel Palun, électro-vidéaste qui travaille sur l’image en direct, et Sophie Agnel, pianiste, intervenaient auprès des jeunes élèves du collège de Nazareth, à Cozes, les lundi 11 et mardi 12 décembre.
« Créer une osmose »
Les deux artistes, qui étaient aussi accompagnés de Claude Vrignault d’Athénor, du Centre national de création musicale à Saint-Nazaire (44), ont guidé les collégiens dans l’exploration du dialogue entre une vidéo générée en direct et dix instruments de sons divers installés autour des tables dans la salle du collège.
Tour à tour, l’ensemble des élèves du collège, des 6e aux 3e ainsi que les CM1 et CM2 de l’école de Nazareth se sont essayés aux instruments émettant plusieurs sons différents chacun en fonction de leur personnalité, qui, selon les bruitages des uns et des autres, reproduisaient des images magnifiques sur les grands écrans vidéo fixés au mur.
À l’issue des cours, un débriefing avait lieu avec Lionel Palun, où les élèves étaient invités à donner leurs impressions personnelles. « Le but n’est pas d’être ensemble sur le même tempo, c’est de faire des sons pour tenter de créer une osmose et d’écouter le son des autres, un exercice difficile à retenir », soulignait l’électro-vidéaste.
Pour sa part, Claude Vrignault tenait à préciser que l’idée est de mettre les élèves dans la pratique du son et de l’image, où l’écoute est un jeu fondamental pour être en relation avec le monde ».
Un exercice musical que les élèves semblent avoir apprécié tant ils demandaient à s’essayer sur l’ensemble des instruments sonores, afin de réaliser les plus belles images vidéo possible.
Jean-Marc Carment
Les collégiens se sont défoulés en émettant des sons bizarres. Photo J.-M. C.Dauphiné Libéré - 29 aout 2018
Télé Grenoble - 28 janvier 2020
Les cahiers de l'Atelier
Dauphiné Libéré - 22 novembre 2017
Les défis du CEA - mai 2017
Dauphiné Libéré - 22 novembre 2017
Les défis du CEA - mai 2017
téléGrenoble
L'observateur du Douaisis - 24 juin 2021
téléGrenoble
L'observateur du Douaisis - 24 juin 2021
Mes états d’Anne N°443 - octobre 2013
Mes coups de cœur : «Mécaniques discursives» installation déglinguée, poétique de Fred Penelle et Y. Jacquet, présentée par Modulab à l’ancien dépôt des Tamm; «Palundrome», de Lionel Palun, au Lycée de la Comm’. Véritable choc émotionnel devant cette œuvre magique et hallucinatoire qui interroge l’image comme source de son. Et, partout, plein de petites personnes discrètes, qui ratent les évènements, mais restent toujours disponibles et souriantes, même sous l’averse : les «ninjas» de la NB et autres bénévoles qui attendent le chaland aux stations du Mettis, vrais héros de la fête.
Anne de Rancourt
Mes états d’Anne N°443 - octobre 2013
Mes coups de cœur : «Mécaniques discursives» installation déglinguée, poétique de Fred Penelle et Y. Jacquet, présentée par Modulab à l’ancien dépôt des Tamm; «Palundrome», de Lionel Palun, au Lycée de la Comm’. Véritable choc émotionnel devant cette œuvre magique et hallucinatoire qui interroge l’image comme source de son. Et, partout, plein de petites personnes discrètes, qui ratent les évènements, mais restent toujours disponibles et souriantes, même sous l’averse : les «ninjas» de la NB et autres bénévoles qui attendent le chaland aux stations du Mettis, vrais héros de la fête.
Anne de Rancourt