Et si le vivant était un code impénétrable ?
Une biologiste cherche à sauvegarder les données de sa recherche en mettant au point un système de sauvegarde dans le cerveau d’un informaticien à l’insu de celui-ci. La complexité du cerveau humain n’est-elle pas la meilleure forteresse à toute tentative de piratage ?
Écrite par Isis Fahmy, cette histoire est le fil rouge de la pièce.
Et si le code se transmettait par le vivant ?
C’est l’hypothèse de l’anthropologue Jérémy Narby dans son ouvrage Le Serpent Cosmique, que nous avons choisi d’adapter sous forme de monologue intérieur à plusieurs voix décrivant l’errance, les intuitions et hallucinations d’un chercheur entraîné dans l’euphorie intellectuelle des corrélations qu’il fait entre les hélices de l’ADN et la vision des serpents entrelacés visible dans toutes les iconographies de l’Égypte Antique aux peintures des amérindiens…
Et si le vivant était réductible au code ?
C’est le futur peu enviable qu’imagine Alain Damasio dans sa nouvelle C@ptch@ où des enfants sont dématérialisés dans l’infosphère en tentant de passer une zone pour rejoindre leurs parents. Sous quel format survivent-ils ? Que reste-il de leur odeur, de leur rire ?