Presse
Benoît Tiberghien - 27 janvier 2022
Une grand table dressée par Laurent Bigot, avec des objets insignifiants, bouteilles de plastique, canettes de bière, objets divers devenus inutiles de notre quotidien etc. Connectés à des tuyaux d’air comprimé, ils se mettent en mouvement, crissent, râlent, vibrent, souffrent, soufflent, se déforment dans une symphonie bruitiste hésitante et inouïe… Quand la camera de Lionel Palun observe cette vie naissante, la transforme en mille éclats projetés sur écran, alors s’entrecroisent sur scène deux histoires qui racontent tant avec si peu, comme une poésie de l’instant, une danse de l’image et du son qui nous emmènent loin dans une nuit onirique, où la magie, partie de rien, transfigure la matière inerte.
Sortie de résidence demain soir dans notre petit Théâtre Sainte Marie d’en bas à Grenoble de « Souffles » de Laurent Bigot et Lionel Palun
Un travail inclassable à vivre en direct!https://www.facebook.com/photo/?fbid=5013430605385567&set=a.2056268064435184
Patrick Ducher - Cineartscene - 25 juin 2022
Glassworks : en verre et contre tout
https://cineartscene.info/philip-glass-glassworks-en-verre-et-contre-tout/
France Musique - 11 juin 2016
France 3 - 1 mars 2017
Reportage France 3 Alpes J. Pain / Y. Glo / Frédéric Cathelain / Lisa Bouchaud
Le Dauphiné Libéré - 3 mars 2017
La Nouvelle République - 7 avril 2016
Improjazz 156, Juin 09, p. 43
Le Supercolor Palunar de Lionel Palun et Jérôme Noetinger.
Ainsi nommé en référence au Tryphonar de Tournesol dans ”Les bijoux de la Castafiore”, le système de Lionel Palun se présente sous la forme de trois écrans de télévision posés l’un sur l’autre, du plus grand au plus petit, et a été conçu pour étudier les réactions visuelles de ces tubes cathodiques aux divers stimuli sonores qui peuvent leur être envoyés. Lionel est lui-même un ancien chercheur du CNRS, passionné dès son plus jeune âge par la physique et l’informatique, qui a décidé un beau jour que son emploi ne satisfaisait plus ses désirs créatifs. Et ce que la recherche a perdu, l’art est heureux de pouvoir en bénéficier car la prestation des deux acolytes fait sans doute partie des expériences les plus étonnantes qu’il nous ait été donné de voir. La technique m’en est absolument inconnue mais, d’après ce que j’ai pu glaner comme informations, les signes envoyés depuis les machines sonores de Jérôme sont traduits en langage visuel par les écrans de Lionel, lequel interfère alors sur leur développement, créant divers feedbacks (ou boucles) que le musicien récupère à son tour… Et ainsi de suite ! Il en résulte une forme despectacle télévisuel totalement abstrait dans lequel les couleurs et les trames évoluent puis se mêlent, s’effilochent et se perdent tandis que l’électronique fournit une bande-son tout aussi peu figurative. Hormis le spectacle et la performance, c’est surtout cette poésie du bricolage et l’exploration de nouvelles pistes possibles qui séduit dans ce duo, une humilité d’artisan tout a fait bienvenue dans cet univers contemporain tellement satisfait, parfois, de lui-même.INA - mars 2015
Alter1fo - 8 mai 2011
Étendre les territoires du réel, voilà une des vocations évidentes des arts expérimentaux et c’est une très belle (dé)monstration de nouveaux possibles qu’ont livrée Lionel Palun (www.lionelpalun.com) et Jérome Noetinger (metamkine.free.fr) dimanche en fin d’après-midi, à la Chapelle du Conservatoire. Mais il ne fut pas question de seulement montrer. Sculpteurs de formes, vidéos, sonores, ils savent créer un univers ; c’est un monde entier de signaux désirants qui s’anime.
Lionel Palun, d’un coté de la scène, monitore la vidéo, Jérome Noetinger de l’autre s’occupe globalement du son, mais « Deux projections superposées, l’une créée par le son, l’autre alimentée par un feedback vidéo de la précédente. Le son génère de l’image. L’image génère du son. Le téléviseur est amplificateur, la caméra devient micro, le synthétiseur est source de lumières, les micros la colorent et la table de mixage brouille le tout. Et c’est un signal électrique commun qui est le matériel du duo. Une expérience distendue de sons dénaturés et de couleurs craquées. » et la fusion des flux d’images est donc rétroprojetée sur grand écran en arrière-scène.
Bientôt les gestes d’improvisations se lient aux interférences électriques, les capteurs émettent et vice-versa, il ne reste qu’une globalité abstraite toujours plus tangible, sensorielle peut-être sensuelle, devant les yeux et partout dans l’air. Et ainsi, dans une synesthésie complète, la spirale de feedbacks monte un nouvel agencement du temps et de l’espace, l’émergence d’un monde, issu de la performance mais devenu quasi-autonome, une nouvelle cohérence.
Je connais peu de choses plus stimulantes que d’assister à ce genre d’évènement.DNA - 24 avril 2019
(…)
Avec Supercolor Palunar, Jérôme Noetinger et Lionel Palun détournent les modes d’emploi des
téléviseurs, vidéo-projecteurs, caméra, table de mixage et microphones, dans une expérimentation
tout azimut. Cette vidéo feedback experience va se dérouler le 4 mai à 21h30, au Théâtre Stroë.
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https://www.dna.fr/culture/2019/04/24/accueil-l-hybrideRadio Campus Besançon - le 28 novembre 2018
intervention de Stefan Neuwirth, à partir de 44’44
Chroniques Electroniques - Camille DROUET - 30 janvier 2018
Réflexions sur l’esthétique glitch et les arts numériques
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Réinterroger un dispositif technique constitue bien l’un des points forts, mais ne prépose pas pour autant une expérimentation aussi poussée que celle entamée dans les années 90 concernant par exemple les installations interactives. Il s’applique cependant aux concerts / performances live comme les créations de Rioji Ikeda et Super Color Palunar (Jérôme Noetinger et Lionel Palun). Le non-contrôle et la tentative d’épuisement des procédés techniques sont très vite remplacés par un idéal esthétique faisant office de référence ultime. Quintyn souligne alors l’obsolescence programmée du modèle glitch. Ce dernier repose sur une contradiction : s’émanciper de la machine par une réinterprétation du geste compositionnel tout en proposant une réinvention du modèle technique. L’édification d’une nouvelle esthétique dépend donc de la structure « socio-technique » de la machine.
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Réflexions sur l’esthétique glitch et les arts numériques – Nonfiction
FRANCE 3 - 1 Février 2008
Reportage du magazine culturel TINTAM’ART de Damien Borrelly sur France 3 Grenoble.
Le Bruit du OFF - 22 juillet 2012
Le corps de Delphine Dolce et les images de Lionel Palun tissent le fil d’une histoire commune.
Une histoire où chacun des interlocuteurs improvise et impose ses mouvement au rythme d’une bande-son électro, créée à partir de la transformation physique du signal vidéo en signal sonore.Un projet d’expérimentation où la vidéo trouve (enfin!) sa juste place, l’image devient lumière et la danse évolue avec virtuosité à travers les reproductions constantes de sa même icône.
Un pari réussi !
Giulietta Romeo
LABEL OFF ® : spectacle recommandé par lebruitduoff.comDAUPHINÉ LIBÉRÉ - 12 JANVIER 2012
Patrick Verroust - 27 juin 2010
J’ai assisté dans un lieu de résidence pour artiste « Au Pot au noir » dans le Vercors à une performance étonnante qui m’a semblé ouvrir la voie à un travail plasticien annonciateur d’une ère nouvelle dans l’expression chorégraphique. Il s’agit de projet DI porté par un duo,Delphine Dolce, danseuse, et Lionel Palun, électro-vidéaste. Il fabrique en improvisation , une création à la grammaire chaque fois renouvelée, qui unit dans des tableaux éphémères , une relation entre le corps , l’image virtuelle et les sons produits durant l’œuvre de création. Les trois sont indissociables. Le corps a besoin de l’image pour exister, l’image a besoin du corps. Le son est le flux mystérieux qui vient impulser l’élan créateur.
Le spectacle avec son parti pris d’improvisation a quelques lourdeurs. J’ai eu du mal parfois à me situer, savoir si le réel était l’image virtuelle ou le corps chorégraphiant, les allers retours entre le réel et le virtuel déroutent au début. puis j’ai été aspiré par les jeux entre le corps et un rectangle de lumière , par les ombres et les éclairages , par les ellipses singulières du corps et de l’image par la relation étrange entre les bruits produits par le travail dont les sons viennent former des images, une étrange partition que des musiciens pourraient déchiffrer. J’ai perçu quelques moments magiques , en particulier quand l’image vient s’emparer du corps, le déstructurer,le désarticuler, l’emprisonner mais aussi l’agrandir l’emmener dans un univers infini. L’imaginaire s’éveille, alors, d’une façon , tellement novatrice qu’il a du mal à prendre forme à s’identifier à une image mentale connue mais qui a envie de naître. J’ai ressenti le besoin d’un langage de mots pour accompagner le travail en cours, pensées poétiques en gésine, mots portés et emportés par l’image, mots signifiés par une poésie sonore. L’étrange de l’affaire , est qu’au moment où je me débattais avec cette idée, cette envie ce désir, la danseuse s’est réappropriée la lumière domptant le virtuel , réaffirmant la primauté de son corps en tant qu’être. Elle s’est servi de la torche qui l’éclairait comme d’un micro pour articuler des mots muets qui ne voulaient ou ne savaient pas se dire. Cette confrontation entre le réel et le virtuel, entre le physique et le numérique est épuisante pour les deux acteurs, tout particulièrement,pour la danseuse bien sur. Ma culture est trop pauvre pour dire s’ils font un travail de pionniers ou s’ils suivent des voies déjà tracées. J’ai trouvé qu’il y avait des cousinages avec des films comme « OZ » « Paprika » « Summer Wars »
Je n’ai pas le sentiment d’avoir assisté à un spectacle de danse, à une chorégraphie assistée par ordinateur mais plutôt d’avoir vu se créer sous mes yeux une œuvre d’art plastique. J’ai eu le sentiment de voir une entrée simple dans le monde visuel, sonore , virtuel tel qu’il est aujourd’hui. Leur démarche est simple, aux antipodes des performances torturées qui sont un peu tendance. Il y a quelques raisons à être mal dans sa peau mais quelquefois , cela à l’apparence d’un discours convenu. Leur performance signe une entrée subtile et simple à la fois dans un monde nouveau un univers définitivement, électro acoustique, nomade et numérique. Il l’apprivoise et le maitrise avec une fraicheur, que j’oserai, qualifiée d’adolescente. Je ne sais pas ce qu’ils deviendront mais je suis persuadé qu’une foule de créateurs vont s’engouffrer sur le chemin ainsi dessiné.
Je pense depuis longtemps que les frontières entre salle de spectacle et centres d’art contemporains s’estompent que certaines créations seraient à jouer dans ces lieux dédiés aux arts plastiques.
J’aime être dérangé par un spectacle. Nombre d’artistes jouent sur des fibres pas très nettes. Ils ont parfois raison, mais, derrière de beaux discours ils se situent ,quelquefois, à mes yeux dans la tradition des spectacle horrifiants de la foire du trône et de ses « freaks ». Le projet DI dérange, en douceur, parce qu’ils entrouvrent les fenêtres d’un monde bien présent mais qui reste à décrypter. Ils ont créé une forme éphémère qui pourrait ne jamais avoir de fin. Delphine Dolce et Lionel Palun ouvrent des horizons imaginaires que je soupçonnais, que je voulais voir naître, ils ont réussis à concrétiser chez moi des images mentales en jachère, je les en remercie.
En plus ce soir là, la cuisinière qui officiait au « pot au noir » ce soir là offrit un repas indien succulent.DANSER - juillet 2012
PROJET D.I. A AVIGNON
Projet D.I. est une belle performance danse et image improvisées du 7 au 25 juillet 2012 au festival d’Avignon 2012Jessie Scott - 29 septembre 2010
Compte rendu: The Fringe Festival: Superstream
Difficile de nier le caractère collectif du travail autour de ce média qu’est le film. Média, ou pour être plus précis, mélange de différentes pratiques qui, ensemble, donnent naissance à une narration, un thème, une idée. Et pourtant, les professionnels du cinéma expérimental sont très souvent, par nécessité, des travailleurs solitaires. Ils sont tout à la fois réalisateur, directeur de la photographie, monteur, parfois même artiste principal et designer sonore. C’est ce qui a rendu si passionnante la collaboration entre Superflux, le collectif français de Grenoble, et le collectif audiovisuel Stream. Cette rencontre s’est tenue sous le nom de « Superstream », dans le cadre des nuits de l’écran, nuits de collaborations et d’improvisations qui se sont tenues au cours du Fringe festival cette année, réassociant dans un genre nouveau les pratiques individuelles du film et de la vidéo.
Fruit de cinq jours intenses d’expérimentations, de négociations, de conversations et de représentations puis mis en scène au théâtre du Mechanics Institute à Brunswick, le résultat fut aussi prometteur qu’excitant. Le spectacle était composé par les artistes de Superflux : Etienne Caire et Gaëlle Rouard aux manettes de projecteurs 16mm situés de part et d’autre de la salle ; Lionel Palun à la création, en direct, de larsen vidéo ; Richard Bokhobza à la basse et aux pédales d’ effets ; et des artistes de Stream Collective : Marcia Jane à la projection directe de vidéo avec Marco Cher Gibard et Rosalind Hall à la création de sons sur ordinateur portable et saxophone. Comme vous pouvez l’imaginer, le spectre d’une cacophonie des sens se profilait à l’horizon. Et pourtant, le résultat fut une conversation sophistiquée entre des média et un riff efficace sur le cinéma expérimental.
Les artistes étaient installés sur des tables au fond de la salle, tandis que le public lui, était assis sur des coussins à même le sol, permettant ainsi de ne pas interrompre le fil de la projection. L’image apparaissait alors sur un large écran, petite au début, puis grossissant de plus en plus pour ensuite disparaître à nouveau. Quelques spectateurs se tordaient le cou en essayant de voir qui projetait quoi et comment il se créait des espaces écrans entre eux. J’étais contente de laisser planer le mystère et de voir comment ce tout pouvait être ou non cohésif. Souvent il ne l’était pas, mais même dans ces moments où l’image devenait trop compliquée, barbouillée par trop de projecteurs, les artistes se saisissaient de l’instant pour l’exploiter à leur profit. Ils pouvaient par exemple, inonder l’écran d’un flot de lumière puis interrompre physiquement son cours d’une main.
Le bruit des manivelles des projecteurs étaient partie prenante de la bande son, reflet de la conversation naissante entre le numérique et l’analogique, et les représentation audiovisuelles, qu’elles soient directes ou pré-enregistrées. L’omniprésence, physique, des sons était remarquable. Je n’ai pas ressenti cette présence comme provenant d’un système anonyme, mystérieux et englobant, mais plutôt comme une présence réelle, occupant une place réelle dans la pièce.
Les images étaient des plus variées, allant de film footage (films occidentaux et des pays de l’est ) à des vidéos et des abstractions travaillées. Maintes fois, la projection vidéo reflétait la projection du film, en redistribuait ses rôles en la déformant, la doublant, la redimensionnant. Il y avait là une urgence mystérieuse et une tension dans la réciprocité entre le son et l’image, la construction du rythme et l’exploration des champs et contre-champs de certaines séquences. Les magnifiques lignes abstraites de Marcia Jane, éclatantes de blanc, bleu et rouge, tantôt cadraient, tantôt transperçaient le plus figuratif des collages naissants.
Superflux a fait preuve d’une grande innovation dans l’utilisation des différentes techniques de projection associées à une maîtrise de l’improvisation, pratique que le groupe explore depuis de nombreuses années. C’est une chance formidable qu’ont eue des artistes locaux de travailler et d’apprendre avec lui. Pour ma part, j’en suis sortie avec des idées plein la tête, des idées sur « des dialogues en images », « des montages en direct » et « des conversations » en numérique/analogique. Il sera intéressant de suivre les influences que cette scène aura eues sur le travail de Stream.
traduit de l’anglais par Catriona Mc Hale
La Tribune Le Progès - 5 novembre 2019
SEUL LE CINEMA - Assata Fofana-Zaccanti - 7 juin 2021
Les arts sonores - Alexandre Castant - octobre 2017
Les arts Sonores (p. 52)
Son & art ContemporainAlexandre Castant
Transonic
La Box – Ecole nationale supérieure d’art de BourgesLes arts sonores - Alexandre Castant - octobre 2017
Les arts Sonores (p. 21)
Son & art ContemporainAlexandre Castant
Transonic
La Box – Ecole nationale supérieure d’art de BourgesHartzine - Guillaume Cohonner - 11 mai 2018
(…) J’aime aussi beaucoup l’art vidéo de Lionel Palun, Xavier Querel, Joris Guibert ou encore Electroncanon. (…)
The Irish Times - Thu, Jul 7, 2016
‘Uilleann pipes make a comprehensive argument for their own majesty’
The Journal of Music - 6 April 2015
Cinema Bioscoop Nova #145 - Décembre 2014
Trio iconoclaste qui prend naissance dans les faisceaux lumineux de projecteurs 16 mm et vidéo, Zzurfreiheit s’attelle à vous faire voyager dans le temps et l’espace grâce aux vertus insoupçonnées de la rétroaction acoustique et lumineuse. En développant une poétique de l’instant et de l’immédiateté ces 3 énergumènes génèrent des conflits de perceptions aux conséquences contemplatives sévères pour votre cerveau. La matière première visuelle – points, lignes, paysages et végétaux – créée sur pellicule 16 mm par Julien Bibard, est réinterprétée en feed-back par des traitements vidéo et audio numériques de Lionel Palun. Les sons des mécaniques et des bobinages électriques du projecteur 16 mm servent quant à eux de matières premières au délicates et impulsives manipulations de Jean-Philippe Saulou. Au final ce voyage hypnotique et autophage, dans un paysage aux coordonnées spatio-temporelles plutôt vagues, vous fera peut-être oublier, pour ceux qui en douteraient encore, que le cinéma se passe seulement sur un écran.
Des Arts Sonnants - 4 juin 2010
RENCONTRE AVEC LIONEL PALUN ELECTRO-VIDEASTE
Performance au DodesKaden à Lyon
le 03 juin 21010Pour prendre la température de la création sonore, rien de tel que de petites rencontres, causeries, en toute simplicité, avec des artistes. C’est en tout cas l’avis de Des Arts Sonnants et c’est pourquoi il vous propose aujourd’hui une nouvelle rencontre en ligne avec un électro-vidéaste.
Lionel Palun, au départ physicien et amateur éclairé d’images vidéo, a un coup de foudre pour la danse. il décide donc de la capter par l’image pour en comprendre mieux les processus de création, puis en arrive à inventer de nouveaux outils pour travailler de concert, entre écriture chorégraphique et création vidéo en live. Il en arrive ainsi à croiser moult acteurs du spectacle vivant, expérimentant ses dispositifs avec danseurs, acteurs, musiciens.
Dernièrement, il s’est penché sur les intéractions vidéo-sons, en jouant sur des principes de rétroactions (feedback), et en tordant les circuits « classiques » pour injecter du son dans des dispositifs vidéos et de l’image dans des tables audio. Ces alliances a priori contre-nature génèrent pourtant des images sonores ou des sons d’images originales et surprenantes, se prêtant à un jeu d’improvisation scénique. La rencontre de ce soir, est illustrée d’un extrait d’une performance en duo avec Joris Sullivan, un alchimiste analogique, qui joue de l’objet traité en temps réel par la vidéo. Les deux artistes étant bouclés, chacun peut intervenir sur les propositions de l’autre dans un duo inédit à ce jour.
Désolé mais pour l’image, je vous conseille d’aller voir les artistes sur scène…Gilles Malatray
Le Dauphiné Libéré - 25 Mai 2004
Un vidéaste inspiré
Lionel Palun est vidéaste et travaille essentiellement pour le spectacle vivant (danse, théâtre). Depuis plus de trois ans il collabore avec la compagnie Pascoli. « Nous sommes vraiment en symbiose » a-t-il confié.
Lionel a participé à la résidence mensoise et en a tiré de très belles images. Il a expliqué : « ma proposition était de travailler dans la rue, que chaque danseur fasse un solo en se racontant la même histoire. Ces solos ont été doublés pour un contre champ. Avec les 5 soli j’ai cherché comment travailler la trace. Les lieux s’y prêtent bien. J’ai choisi un monochrome noir. J’ai ensuite co-écrit une danse avec les 5 soli qui se répondent très bien. J’apporte la dimension du temps dans leur rencontre dans l’espace ».
Un excellent travail de montage donne l’illusion d’une danse exécuter en même temps par les danseurs. Et sur l’écran la rue a pris le relief d’un décor de cinéma, une esthétique particulière hors du temps. Lionel a précisé : « ce travail n’a été possible qu’en restant en résidence. Cela n’a un sens que parce que c’est dans cette rue à Mens. Il y a une profonde imprégnation du lieu. Mon désir est d’amener un nouveau regard sur des lieux connus ». Paris gagné. Du reste l’ensemble du spectacle a apporté un regard neuf, étonné, séduit sur la danse contemporaine, son union avec l’image et la musique.
Anne-Marie Pascoli a vécu la résidence « comme un vrai moment de bonheur avec un travail intense et très chaleureux. Toute l’équipe a eu beaucoup de plaisir a être ici. Ce lieu est inspirant ».
F.M., Le Dauphiné Libéré, 25 Mai 2004, p. 12
50 NUANCES DE PROS - Culturelink - 11 mars 2020
(…)Trois artistes que vous adorez ?
Robin Renucci, Rocio Berenguer, Lionel Palun.(…)CEA le mensuel - novembre 2013
Dauphiné Libéré - 15 novembre 2018
Télé Grenoble - 5 octobre 2018
Sud Ouest - 22 décembre 2018
Les jeunes collégiens de Nazareth aux platines
Dans le cadre d’un appel à projet de la région Nouvelle Aquitaine « Culture scientifique pour tout et pour tous » et après une première dans un lycée de Poitiers, Lionel Palun, électro-vidéaste qui travaille sur l’image en direct, et Sophie Agnel, pianiste, intervenaient auprès des jeunes élèves du collège de Nazareth, à Cozes, les lundi 11 et mardi 12 décembre.
« Créer une osmose »
Les deux artistes, qui étaient aussi accompagnés de Claude Vrignault d’Athénor, du Centre national de création musicale à Saint-Nazaire (44), ont guidé les collégiens dans l’exploration du dialogue entre une vidéo générée en direct et dix instruments de sons divers installés autour des tables dans la salle du collège.
Tour à tour, l’ensemble des élèves du collège, des 6e aux 3e ainsi que les CM1 et CM2 de l’école de Nazareth se sont essayés aux instruments émettant plusieurs sons différents chacun en fonction de leur personnalité, qui, selon les bruitages des uns et des autres, reproduisaient des images magnifiques sur les grands écrans vidéo fixés au mur.
À l’issue des cours, un débriefing avait lieu avec Lionel Palun, où les élèves étaient invités à donner leurs impressions personnelles. « Le but n’est pas d’être ensemble sur le même tempo, c’est de faire des sons pour tenter de créer une osmose et d’écouter le son des autres, un exercice difficile à retenir », soulignait l’électro-vidéaste.
Pour sa part, Claude Vrignault tenait à préciser que l’idée est de mettre les élèves dans la pratique du son et de l’image, où l’écoute est un jeu fondamental pour être en relation avec le monde ».
Un exercice musical que les élèves semblent avoir apprécié tant ils demandaient à s’essayer sur l’ensemble des instruments sonores, afin de réaliser les plus belles images vidéo possible.
Jean-Marc Carment
Les collégiens se sont défoulés en émettant des sons bizarres. Photo J.-M. C.Dauphiné Libéré - 29 aout 2018
Télé Grenoble - 28 janvier 2020
Les cahiers de l'Atelier
Dauphiné Libéré - 22 novembre 2017
Les défis du CEA - mai 2017
téléGrenoble
L'observateur du Douaisis - 24 juin 2021
Mes états d’Anne N°443 - octobre 2013
Mes coups de cœur : «Mécaniques discursives» installation déglinguée, poétique de Fred Penelle et Y. Jacquet, présentée par Modulab à l’ancien dépôt des Tamm; «Palundrome», de Lionel Palun, au Lycée de la Comm’. Véritable choc émotionnel devant cette œuvre magique et hallucinatoire qui interroge l’image comme source de son. Et, partout, plein de petites personnes discrètes, qui ratent les évènements, mais restent toujours disponibles et souriantes, même sous l’averse : les «ninjas» de la NB et autres bénévoles qui attendent le chaland aux stations du Mettis, vrais héros de la fête.
Anne de Rancourt