Initialement formé aux arts plastiques (diplômé de l’École Supérieure des Beaux-Arts du Mans en 1996), Nicolas Hubert est alors également percussionniste dans un groupe de rock. Il est remarqué sur scène en 1995 par la chorégraphe Marie Lenfant, qui l’initie à la danse contemporaine et l’intègre dans sa compagnie, où il participera à sept créations, de 1996 à 2002. Il se forme parallèlement à la danse contemporaine, classique, contact-improvisation, composition instantanée, arts martiaux (aïkido, capoeira) auprès de nombreux enseignants.
Il danse ensuite dans plusieurs autres compagnies en France et à l’étranger :
Hervé Robbe / Centre Chorégraphique National du Havre, Cie Michèle Noiret (en collaboration avec les Percussions de Strasbourg, pour la création Les Arpenteurs), Cie Linga, Cie Pascoli, Cie Vilcanota, Cie Gambit, Cie S. Guillermin, Cie les corps parlants-Mathilde Monfreux, Cie Hervé Koubi… Il participe aussi à des performances d’improvisation au sein du projet Container (2003 à 2009) de l’ASBL Transition (Patricia Kuypers & Franck Beaubois).
Titulaire du Diplôme d’Etat de professeur de danse contemporaine depuis 2006, il se consacre régulièrement à l’enseignement (CND de Lyon, CCN de Rillieux la Pape, CNSMD de Lyon, Pacifique CDCN de Grenoble, CCN de Grenoble…).
Après un premier solo en 2000, Le fond de l’air effraie…, il fonde la Compagnie épiderme en 2002. Chacune des pièces met en relation une écriture chorégraphique avec un univers scénographique spécifique, et la dimension physique de la danse est indissociable de la dimension plastique de la scénographie.
Il se joue aussi une mise en relation directe de la danse avec la musique, par des créations originales jouées par les musiciens sur scène : Ritournelle (2004), Métaphormose(s) (2007), Slumberland (2009), Work in regress (?) (2011), (re)flux (2012 – prix du public au concours [re]connaissance), Circonférence (2013), la crasse du tympan (2015), saisons f(r)ictions (2017)…